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Ils ont dit

Jérôme Vacher, représentant du FMI en Tunisie

« La Tunisie doit mener des réformes très profondes, pour réduire le poids de la fonction publique qui atteint l’un des niveaux les plus élevés au monde. La fonction publique représente 16% du PIB et les salaires des 650.000 fonctionnaires absorbent plus de la moitié des dépenses annuelles de l’Etat, sans compter les collectivités locales et les entreprises publiques. Le FMI préconise, également, une refonte du système des subventions (carburants, produits de première nécessité) par des mécanismes de compensation à destination des populations les plus défavorisées. La Tunisie a connu, à cause du covid-19, sa plus grave récession depuis l’Indépendance. Les maux du pays étaient préexistants et les déficits budgétaires et une dette publique se sont aggravés. Après une chute de près de 9% du PIB en 2020, la croissance est revenue à un peu plus de 3%, en 2021, avec autant de prévu pour 2022. Elle reste, toutefois, faible et très largement insuffisante pour résorber un taux de chômage qui dépasse les 18%. La Tunisie bénéficie d’une main-d’œuvre qualifiée, un capital humain de très bonne qualité et une localisation géographique favorable qui sont des atouts considérables. Les discussions avec le FMI n’en sont qu’à un stade préliminaire et le fonds veut d’abord comprendre quelles sont les intentions du pays en matière de réformes économiques, car il y a un besoin de réformes très profondes et structurelles. Il faut un programme solide et crédible sur le moyen terme et que ce dernier soit communiqué à la population. Il y a déjà un effort technique qui est engagé par le gouvernement et il y a une compréhension des principaux défis et des principaux problèmes, et c’est déjà une bonne base pour préparer et s’engager sur un programme de réformes. La responsabilité la plus grande est au niveau des décideurs politiques, c’est à eux d’agir pour trouver des solutions. On ne peut pas dire, comme certains l’assurent, que la Tunisie serait au bord de la faillite financière. Il y a une gestion budgétaire qui se fait et s’adapte à la situation, pas forcément optimale mais gérable ». 

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Un commentaire

  1. choko

    19 janvier 2022 à 09:05

    650 000 Fonctionnaire au lieu des 300 000 Fonctionnaires, recruter par Ennahdha, des fonctionnaires payer à rien faire (Exemple que j’ai soulever mi novembre sur Radio le Kef (à Kalaat senane) 20 fonctionnaire payer à rester chez-eux et des ordures qui traine partout. c’est le résultat de 10 ans de reignes par la nébuleuse que vous avez soutenu Mr VACHER, et aujourd’hui vous imposer à l’état Tunisien de de faire le ménage alors que pendant 10 ans vous avez fermer les yeux.

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