Notre team national s’est contenté de terminer troisième de son Groupe F. Il affrontera, dimanche à 20h00, le Nigeria aux huitièmes de finale.
Stade de Limbé. La Gambie bat la Tunisie : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But de Ablie Jallow (90’+3). Arbitrage du Mexicain Fernando Guerrero Ramirez.
Tunisie : Ben Saïd, Mathlouthi (Dräger 57’), Ifa, Talbi, Abdi, Skhiri, Laïdouni, Ben Slimane, Khaoui (Msakni 57’), Rafia (Mejbri 67’) et Jaziri.
Gambie : Gaye, Janko (Badamosi 62’), Sundberg (Touray 61’), Gomez, Colley, Jagne, Musa Barrow, Bobb, Jallow-Mbye (Jallow 46’), Sohna (Adams 46’) et Modou Barrow.
Expulsion de Farouk Ben Mustapha (45’+3) et Mondher Kebaïer (90’+2).
L’équipe de Tunisie s’est qualifiée, certes, aux huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, mais c’est une qualification qui s’accompagne d’interrogations, tellement elle n’a pas convaincu lors du premier tour, particulièrement hier soir où elle a perdu dans le temps additionnel devant la Gambie alors qu’elle avait dominé les débats tout au long de la période initiale.
L’équipe de Tunisie, qui a joué selon son schéma habituel, le 4-3-3, a opté pour l’offensive dès les premières minutes du jeu. Mais nos joueurs, plus entreprenants, sont tombés sur une défense gambienne solide, outre le fait que notre adversaire a préféré jouer la carte de la prudence en optant pour le 5-4-1. En créant le surnombre dans sa moitié du terrain, notre adversaire a réussi à fermer toutes les issues menant aux filets de Gaye, à même de calmer les ardeurs des attaquants tunisiens dont les tentatives n’étaient pas suffisamment dangereuses durant le premier quart d’heure du jeu. Et il a fallu attendre la 14’ pour assister à la première occasion nette des nôtres quand Abdi s’infiltra en pleine surface de réparation adverse, mais a vu son tir dévié en corner par un défenseur gambien.
Quelque vingt minutes plus tard et d’autres tentatives, on a pu assister à une action tunisienne nette lorsque le tir de Rafia s’écrasa sur le poteau droit des filets de Gaye (35’).
De leur côté, les Gambiens allaient créer leur première occasion du match une minute plus tard, sauf que le tir de Modou Barrow était mal cadré (36’).
Le ratage monstre de Jaziri !
A force de persister, nos joueurs ont fini par obtenir gain de cause à la fin de la période initiale quand suite à un centre de Laïdouni pour Jaziri, ce dernier s’est fait faucher en pleine surface de réparation par Jagne. Et alors que tout un peuple était porté par l’espoir de voir son team national ouvrir la marque avec la possibilité de terminer deuxième de son groupe, Seiffeddine Jaziri allait rater lamentablement le penalty (45’+1). Un ratage monstre ! Un autre penalty raté…
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Farouk Ben Mustapha, qui se trouvait sur le banc des remplaçants, s’est fait expulser gratuitement.
Changements sans valeur ajoutée…
Après le ratage monstre qui a ponctué la fin de la première mi-temps, il était attendu que notre team national manque de tact en deuxième mi-temps. C’est que quand on n’exploite mal ses moments forts du match, on passe forcément à côté par la suite. Par ailleurs, la défense tunisienne a subi une frayeur à la 74’ quand la Gambie a obtenu un coup franc direct à la limite de la zone des 16 mètres. Un coup franc bien botté, du reste, par Modou Barrow qui a vu sa balle s’écraser sur le poteau gauche des filets de Gaye.
Côté tunisien, ce ne sont pas les changements opérés par Kebaïer qui a fait entrer Msakni, Mejbri et Dräger, qui allaient donner du punch au jeu des nôtres. Des changements sans valeur ajoutée à l’image de la frappe écrasée de Mejbri, sans difficulté dans les mains du portier gambien (79’).
Le temps additionnel allait apporter une mauvaise surprise aux nôtres. Mondher Kebaïer s’est fait expulser à son tour. Dans la foulée, Modou Barrow centre pour Ablie Jallow qui logea la balle dans la lucarne (90’+3).
Au final, la Tunisie s’est qualifiée, certes, mais sans convaincre, se contentant de terminer troisième. Elle héritera du Nigeria. ce qui ne sera pas une mince affaire.
crédit photo : © Mokhtar HMIMA