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La Presse en deuil | Le journaliste Mahmoud Hosni n’est plus

Mahmoud Hosni, diplômé du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes rue du Louvre à Paris, avait une belle plume. Il était un très bon journaliste, professionnel qui a roulé sa bosse dans presque tous les services du journal : société, régions, économie, actualités nationales et politiques. Il était brillant et comptait parmi les pièces maîtresses du journal. Il a fait tout son parcours à La Presse, a été fidèle et loyal envers son journal même après la retraite puisqu’il a continué à collaborer et à former les jeunes recrues.

La famille de La Presse s’est réveillée hier dans la  consternation en apprenant la disparition du journaliste et ancien rédacteur en chef Mahmoud Hosni. Avec son décès la rédaction de La Presse a perdu un grand journaliste qui a continué à collaborer avec notre journal quelques années après son départ à la retraite mais que la maladie a forcé à interrompre le journalisme. Il avait intégré La Presse, dans les années soixante-dix, au moment de sa tunisification et a côtoyé les quelques vétérans qui ont eu le courage de rester en poste  après l’affaire Smadja et qui allaient initier à la profession les jeunes Tunisiens nouvellement recrutés comme Bady, Midouni, Fadhel, Labassi, Maouia, Mahfoudh, Grioui, B. Mrad, Seddik et d’autres encore à l’époque où Amor Belkhiria était le directeur du journal et Noureddine Tabka en était le rédacteur en chef.

Mahmoud Hosni, qui a eu une formation à l’Institut du journalisme de la rue du Louvre à Paris, avait une belle plume. Il était un très bon journaliste, professionnel qui roulé sa bosse dans presque tous les services du journal : société, régions, économie, actualités nationales et politiques. Il était brillant et comptait parmi les pièces maîtresses du journal. Il a fait tout son parcours à La Presse, a été fidèle et loyal envers son journal même après la retraite puisqu’il a continué à collaborer et à former les jeunes recrues. C’était un homme humble, courtois et toujours égal à lui-même. Il était très correct et honnête avec ses collègues et faisait toujours preuve de disponibilité à toute heure de la journée. Il était bosseur. Sa finesse fonde le secret latent de la personnalité de cet homme dont la volonté est constamment tendue vers l’action et la rédaction.

C’est avec un cœur meurtri, empreint d’une émotion que ses amis, ses collègues et les membres de sa famille porteront sa dépouille aujourd’hui jusqu’à sa dernière demeure. Il laisse un grand vide au journal. Avec lui part un pan entier de l’histoire de La Presse.  En cette douloureuse circonstance, La Presse compatit à la douleur et adresse ses sincères condoléances à la famille du disparu. Que son âme repose en paix.

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