A aucun moment, les Sfaxiens n’ont cherché à fournir un réel effort pour changer la donne. Ils se sont contentés d’un service minimum pensant pouvoir ramener un point du Caire. Ils ont encaissé un but assassin dans le temps additionnel.
Stade du 30-Juin. Pyramids FC bat le CSS : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But de Ali Gabr (90’+3). Arbitrage du Marocain Adil Zourak.
Pyramids FC : Ekramy, Fathi (Gaber 89’), Gabr, Samy, Sharaf, El Karti, Emad, Sobhi, Saïd, Adel (Traoré 89’) et Lakay (Wadi 82’).
CSS : Dahmen, Ben Ali (Nakkeche 90’+4), Dagdoug, Nasraoui, Ghram, Raiah (Camara 85’), Karoui, Hammemi, Ali (Habbassi 86’), Harzi (Diakité 65’) et Chawat.
Après avoir trébuché à Benghazi où ils avaient concédé la défaite devant les Tripolitains d’Al Ahly, les Sfaxiens étaient appelés à éviter un autre faux pas, hier au Caire, où ils ont affronté les Egyptiens de Pyramids. Il fallait donc ramener un résultat positif de la capitale égyptienne, un match nul tout au moins. Pour ce faire, les Sfaxiens ont livré un service minimum, se contentant de défendre. Et comme l’attaque sfaxienne était incapable de créer la moindre occasion durant la première période de jeu, sachant que Firas Chawat est resté isolé dans la zone de réparation adverse, cela a encouragé les Egyptiens à aller de l’avant. Aymen Dahmen a dû, d’ailleurs, se démener plus d’une fois pour préserver ses filets vierges. Il a eu affaire notamment à Abdallah Saïd. Le tir puissant de ce dernier à la 31’ a été dévié en corner par le portier sfaxien.
Et au moment où les Egyptiens se montraient de plus en plus entreprenants, l’entraîneur sfaxien n’a pas trouvé mieux que de discuter avec l’arbitre, ce qui lui a valu d’être averti vers la fin de la première mi-temps. Jorge Costa aurait fait mieux de se concentrer sur son sujet !
En deuxième mi-temps, le coach sfaxien a beau opérer des changements, histoire d’apporter une plus-value à l’animation offensive en incorporant entre autres Ismail Diakité. En vain. On n’a enregistré que deux tentatives, une reprise de la tête et un retourné non cadrés et sans réel danger pour la défense égyptienne.
Bref, les Sfaxiens n’ont cherché à aucun moment à fournir un réel effort pour changer la donne. Ils se sont contentés d’un service minimum pensant pouvoir ramener un point du Caire. Ils ont fini par encaisser un but assassin dans le temps additionnel : sur un corner de Saïd, Ali Gabr monte plus haut que tout le monde et reprend directement de la tête dans les filets de Dahmen (90’+3). Un but venu rappeler aux Sfaxiens la dure réalité du football : quand on se contente du service minimum, on ne peut en vouloir qu’à soi-même. C’est qu’en football, on n’est pas seul sur le terrain, mais on joue contre un adversaire à respecter même s’il ne fournit pas non plus un grand effort. Et puis, tant que l’arbitre ne donne pas le coup de sifflet final, rien n’est définitivement acquis.