Ce trio est à la disposition du staff technique depuis le début de la semaine. Sa participation au match de cet après-midi est tributaire des choix de l’entraîneur.
Après trois semaines passées au rythme de l’Afrique, les « Sang et Or» replongent cet après-midi dans l’ambiance du championnat national en recevant l’ES Hammam-Sousse en match retard comptant pour la 8e journée.
Une reprise qui survient sur fond de ressentiment mitigé après le nul concédé face à l’ESS, samedi pour le compte de la 3e journée de la phase de groupes de la C1 africaine. Une rencontre durant laquelle les «Sang et Or» ont dominé les débats en longueur et en largeur, mais sans parvenir à déverrouiller une défense étoilée qui a fait de la résistance grâce à un gardien dans un grand jour, Ali Jemal, paradoxalement l’enfant du club, cédé à l’US Ben Guerdane en 2015 avant de revenir une saison plus tard. Jemal a beau rester deux ans et demi au Parc B, il n’est jamais parvenu à détrôner Moez Ben Chérifia. Et ce n’est pas de sa faute…
Attaque : un problème à résoudre…
Cela dit, l’Espérance de Tunis, stoppée par sa propre «progéniture» samedi dernier, aspire aujourd’hui à renouer avec la victoire, histoire de retrouver le moral un peu touché par le nul obtenu contre l’ESS. Or, pour gagner un match, il faut aligner un avant-centre buteur. Et comme Kingsley Eduwo a failli à sa mission lors de la dernière sortie, il faut que Radhi Jaïdi aligne un autre avant-centre, rien que pour créer une concurrence positive. Et la carte que pourra jouer le coach «sang et or» devra être Mohamed Ali Ben Hammouda, de retour de blessure et à la disposition du staff technique depuis le début de la semaine. Ben Hammouda peut constituer donc une bonne solution. Le plus probable est qu’il fasse son entrée en cours de jeu, mais il n’est pas exclu qu’il soit aligné d’entrée. La titularisation de Ben Hammouda peut ne pas se faire au détriment d’Eduwo. Les deux joueurs peuvent être alignés à la pointe de l’attaque en adoptant la formule du 4-4-2. Une approche tactique à ne pas exclure d’autant qu’elle a été déjà adoptée par Radhi Jaïdi, rien que samedi dernier. Le coach «sang et or» peut même se permettre d’adopter un 4-3-3 en alignant un troisième attaquant, Sabir Bougrine.
Quel que soit le schéma tactique qu’adoptera Radhi Jaïdi tout à l’heure, il faut qu’il trouve une solution à la stérilité de l’attaque qui a ponctué le jeu de l’équipe, samedi dernier.
Notons qu’au début de cette semaine, le staff technique a récupéré aussi Anis Badri et Abdelkader Badrane. Ces deux joueurs sont également opérationnels et le match de cet après-midi peut constituer une occasion pour eux d’avoir du temps de jeu.
