Accueil Sport EST— Quatre matches sans victoire: Des décisions s’imposent…

EST— Quatre matches sans victoire: Des décisions s’imposent…

Hésitation, indécision, tatonnement et perte de temps. Ce sont là les termes qui viennent à l’esprit après chaque match joué par l’Espérance ces derniers temps…

Comme conséquence directe de la stérilité préoccupante de l’attaque, une crise de résultats s’est bel et bien installée à l’Espérance. En effet, sur les quatre dernières rencontres jouées par les «Sang et Or», aucune victoire n’a pu être réalisée : trois nuls et une défaite essuyée avant-hier à Sfax devant le CSS (0-1) dans le cadre du championnat national.

Le comble, c’est que l’Espérance arrive à dominer ses adversaires, voire à les presser comme un citron sans pour autant réussir à marquer des buts. Bizarre, diront certains !

Ce fut d’ailleurs le cas face au CSS lors de la deuxième mi-temps dans laquelle on a assisté à un franc attaque contre défense, tellement les poulains de Radhi Jaïdi ont assiégé les derniers retranchements «noir et blanc» durant quarante-cinq minutes. Et n’eût été la remarquable vigilance du keeper sfaxien Aymen Dahmen, les filets du CSS auraient pu être violés à plusieurs reprises. Notamment sur les tentatives du Nigérian Iwala (64’ et 83’), Bougrine (76’) et Chaâlali (90’ et 90’+1’).

Erreurs monumentales

Comme on le constate manifestement, toutes les occasions créées et dilapidées par l’équipe de Bab Souika ont eu lieu en deuxième mi-temps. Et qu’en était-il de la première mi-temps au cours de laquelle l’Espérance ressemblait à un bateau à la dérive tellement l’incohérence de ses trois compartiments était évidente ?

Eh bien, l’explication résidait dans les erreurs monumentales commises par  le timonier espérantiste qui ont étonné plus d’un spécialiste dès la lecture de la formation alignée en première mi-temps. Et, d’emblée, tout le monde s’est étonné de l’absence du Marocain Saber Bougrine comme première bourde inexcusable, d’autant plus que ce milieu  de terrain qu’ on croyait devenu une pièce maîtresse a été appelé à la rescousse dès le démarrage de la  deuxième période. En plus de cette grossière bévue avec laquelle Jaïdi  avait dévoilé sa stratégie basée sur un système ‘‘trop prudent ‘‘ face à un interlocuteur qui n’a rien d’un foudre de guerre.

En plus de l’absence de Bougrine au début de la rencontre, les jeunes Zied Berrima et Farouk Mimouni ont continué à moisir sur le banc de touche au grand bonheur de Marzouki (?), Arfaoui et, par la suite, Kingsley Eduwo.

Sans aucun doute, Radhi Jaïdi continue à tatonner en essayant des formules qui n’ont rien donné et qui ne donneront rien du tout en faisant confiance à des joueurs incapables de se transformer en attaquants dignes du grand club qu’est l’Espérance. Disons-le pour la dernière fois, bon sang!

Et puis pourquoi jouer avec les nerfs du jeune talent Zied Berrima en l’incorporant plus d’une fois aux toutes dernières minutes du match?

Bref, au cours de la première mi-temps, aucune occasion de but n’a été créée par l’Espérance. Et avec le remplacement de Arfaoui, Marzouki, Chetti et Machmoum, respectivement par Bougrine, Eduwo, Ben Hmida et Fedaâ en deuxième période, le rendement de l’équipe «sang et or» s’est métamorphosé de fond en comble.

Le peu de marge qui existe encore pour que Jaïdi arrive à résoudre ses problèmes (qui ne sont pourtant pas insurmontables), c’est qu’il se fixe les idées une bonne fois pour toutes sur une équipe type qui fait l’unanimité. Sinon, il le paiera très cher. Sûrement !

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