
L’équipe de Tunisie a raté une chance de jouer pour l’accession à l’élite mondiale. L’absence inexpliquée de Aziz Dougaz et de Skander Mansouri y est pour beaucoup.
La Bosnie a passé le cap de la Tunisie en coupe Davis. La victoire miraculeuse à la première journée de Jaziri a permis de décréter la parité 1-1. Mais c’était insuffisant, Jaziri et Chargui ont perdu en double, alors que le même Jaziri a perdu dans le match qu’il ne fallait pas perdre (2 sets à 1). C’était amer comme revers car c’était un match jouable et une victoire possible si on avait mieux géré ce match. L’équipe de Tunisie a compté sur deux joueurs seulement en 4 matches, à savoir Jaziri et Chargui, chose inconcevable qui ne peut qu’user les deux, surtout Jaziri qui n’a bénéficié que d’une nuit de repos avant de jouer le simple.
Quand on joue 4 matches avec deux joueurs seulement, la fatigue et l’usure finissent par l’emporter.
Cette coupe Davis était un moment historique pour notre sélection qui évolue en groupe 1 pour la première fois de son histoire. Les victoires devant la République Dominicaine et le Zimbabwe ont vu l’apport, surtout de Aziz Dougaz et, à un degré moindre, Skander Mansouri. Ce duo n’était pas convoqué pour des raisons extrasportives (différends avec la FTT), et ce dossier a été très mal géré par «les décideurs» de la FTT qui ont privé l’équipe de Tunisie de deux joueurs solides en double, mais aussi en simple. Leur absence s’est fait sentir sans aucun doute. La victoire aurait été plus que probable si ce duo, qui représente l’avenir de l’équipe de Tunisie, avait été retenu.
Maintenant, le mal est fait, et on devra revoir la copie pour la prochaine confrontation pour le maintien en groupe 1. Il faut surtout que l’on ait toutes les cartes en main, et qu’on arrête de se priver, contre le bon sens, de ses atouts. Cette défaite est amère, car elle pouvait être évitée facilement. On ne doit pas se priver, d’une façon indéfendable, de deux joueurs du poids de Aziz Dougaz et Skander Mansouri qui ont déjà fait leurs preuves en coupe Davis.