Face à un adversaire qui a refusé le jeu, les attaquants espérantistes ont eu, encore une fois, du mal à trouver les solutions pour mettre la balle dans les filets.
Stade Olympique Hamadi Agrebi de Radès. EST et USBG font match nul et vierge. Arbitrage de Haythem Guirat.
EST : Ben Chérifia, Badrane, Tougai, Ben Hamida, Fedaa, Coulibaly, Ben Romdhane (Bougrine 46’), Arfaoui (Ben Choug 62’), El Houni, Iwuala (Eduwo 46’) et Marzouki (Berrima 76’).
USBG : Farhati, Mejri, Mhadhebi, Jaziri (Kamerji 76’), Ben Khader, Ben Dahnous (Zaidi 59’), Sassi, Banga, Ulitch (Messai 76’), Tlili et Bahia (Ouji 29’).
Leader de la poule A, l’EST a reçu, hier, son dauphin l’USBG, et ce, en match retard comptant pour la 11e journée de la Ligue 1. Une rencontre qui s’annonçait très disputée entre deux formations habituées à jouer l’offensive. Sauf que les visiteurs qui restent sur deux victoires consécutives, ont préféré jouer le bloc bas, restant repliés dans leur moitié du terrain. Un 5-4-1 qui a causé bien de problèmes aux attaquants espérantistes, Iwuala notamment, auteur de la première occasion du match. On jouait à peine la 2’, Iwual reprit sur coup franc, mais sa balle termina sa course dans le petit filet.
Le même Iwuala est revenu à la charge quelques minutes plus tard en créant la première grosse occasion du match : son tir s’est écrasé sur le poteau gauche avant qu’un défenseur ne dégage la balle sur la ligne (15’).
Et les tentatives des Espérantistes de ne pas s’arrêter là. A la 32’, un centre de la droite d’El Houni, mais la reprise de la tête de Marzouki passa légèrement à côté. Sept minutes plus tard, encore une action offensive « sang et or » : un coup franc de la gauche bien botté par Tougai et Badrane de reprendre la tête légèrement à côté du second poteau (39’).
Enfin, une autre grosse occasion qui clôtura la première mi-temps : centre d’El Houni et le retourné de Fedaa est dévié en corner par Farhati (44’).
Bref, une première mi-temps à sens unique où les « Sang et Or » ont tout fait sauf mettre la balle dans les filets malgré un taux de possession de la balle de l’ordre de 76%.
Des changements inutiles…
La deuxième mi-temps est connue pour être celle des entraîneurs. Radhi Jaïdi a fait entrer à la mi-temps Eduwo et Bougrine respectivement à la place d’Iwuala et Ben Romdhane.
Le coach «Sang et Or» cherchait sans doute de nouvelles solutions pour tenter de déverrouiller une défense sudiste solide et bien en jambes. Deux minutes à peine après son entrée, Eduwo entama une action offensive en remettant pour El Houni qui tenta de reprendre, le ballon échoua finalement devant Marzouki dont la reprise de volée est contrée par la défense adverse (48’).
Un autre joueur qui a fait son entrée en cours de jeu et qui a tenté aussi de changer la donne. Il s’agit de Fadi Ben Choug, incorporé à la place de Arfaoui à la 62’. Suite à un centre de la droite de Fedaa, Ben Choug tenta de prendre au dépourvu le portier sudiste avec un tir puissant, mais Farhati était sur ses gardes et a intercepté le ballon (82’).
Et le rythme de jeu de baisser d’un iota vers la fin de la rencontre, notamment durant les dernières huit minutes du temps réglementaire et les quatre minutes du temps additionnel, à cause du comportement des visiteurs qui ne rataient pas une occasion pour faire perdre du temps (Par ailleurs, l’arbitre du match a été contesté par les supporters espérantistes, estimant qu’il a laissé faire).
Cela dit, les Sudistes de Ben Guerdane ont obtenu gain de cause. Ils sont venus à Radès pour faire match nul et ils sont repartis avec le point escompté. Pour les Espérantistes, ce sont les mêmes maux qui refont surface. Des difficultés à percer la défense du moment où l’adversaire se replie dans sa moitié du terrain.
Les Espérantistes qui se sont envolés hier soir vers 23h00 pour le Botswana, auront toute la trêve du championnat pour tenter de trouver une solution à ce problème épineux. Hier, ils ont tout fait sauf mettre la balle dans les filets de Farhati. Un air de déjà vu !