Comme un certain 23 janvier 2022 où il a éliminé le Nigeria au stade des huitièmes de finale de la CAN du Cameroun, Jalel Kadri pourrait écrire ce soir, en lettres d’or, une nouvelle page de l’histoire du football tunisien.
Ce soir, Jalel Kadri joue gros. On peut même dire qu’il prend un gros risque en acceptant de conduire la sélection nationale dans la double confrontation contre le Mali, dernier virage pour se qualifier à la phase finale de la Coupe du monde 2022.
Comme un certain 23 janvier 2022 où il a créé l’exploit en éliminant le Nigeria au stade des huitièmes de finale de la CAN du Cameroun, Jalel Kadri pourrait écrire ce soir, en lettres d’or, une nouvelle page de l’histoire du football tunisien.
Le 23 janvier dernier alors que l’effectif était sérieusement affecté par la Covid, y compris au niveau du staff technique puisque le sélectionneur national de l’époque, Mondher Kebaïer, était testé positif, outre qu’il était suspendu, Jalel Kadri avait pris les choses en main et avait sorti, incontestablement, le meilleur match de l’équipe de Tunisie lors de la CAN du Cameroun.
Une équipe de Tunisie qui a stoppé net la meilleure équipe du premier tour de la CAN. Le Nigeria, qui avait pris l’habitude d’en découdre dès la première mi-temps, était pris au dépourvu par une sélection tunisienne jouant l’attaque à outrance. Quant aux attaquants nigérians, ils étaient en perte de repères face à une défense tunisienne, solide et bien en jambes.
Au début de la seconde mi-temps, les Tunisiens avaient tué le match grâce à un joli but signé Youssef Msakni. Ensuite, il a suffi de gérer…
Confiance et… attaque…
La recette de la réussite de Jalel Kadri est toute simple : confiance en soi. Une confiance qu’il a su transmettre à ses joueurs en donnant avec calme et sérénité ses consignes tout au long de la rencontre. Il était le contraire d’un Mondher Kebaïer agité, les nerfs à fleur de peau, tout au long de la rencontre précédente. Une rencontre ponctuée, par ailleurs, d’une défaite devant la Gambie.
Et même s’il est resté courtois envers Kebaïer après la victoire lui attribuant le mérite de la victoire devant le Nigeria, Jalel Kadri a brillé par son style «sobre» de management de l’équipe avant et durant le match. Kadri a su utiliser les mots qu’il faut pour que les joueurs aient confiance en eux-mêmes et adoptent le style propre à l’équipe de Tunisie : jouer l’attaque.
Bref, Jalel Kadri a démontré contre le Nigeria que l’équipe de Tunisie est en mesure de forcer le destin en un seul match. C’est sa mission ce soir. A lui de prendre sa revanche par rapport à la défaite concédée devant le Mali en Coupe d’Afrique des Nations. Le fameux match arrêté à la 85’ !
Le contexte est, certes, différent, mais l’adversaire est le même. L’enjeu est beaucoup plus important : disputer le Mondial qatari à la fin de l’année.