La plupart des espaces verts urbains sont mal entretenus dans le Grand-Tunis. Il y va de même pour les terre-pleins, les plantes, les arbustes et les arbres décoratifs qui bordent les allées. Lorsque ces arbres vieillissent et meurent, faute d’entretien, ils sont découpés sans être remplacés par de nouveaux arbres. Dans l’une des rues qui jouxtent l’avenue Mohamed-V, des palmiers contaminés par le charançon rouge sont en train de perdre leurs palmes. Pourtant ils ne semblent pas avoir été traités. Or, ce parasite est réputé pour sa vitesse de contagion. La municipalité de Tunis devrait non seulement veiller davantage à la préservation et à l’entretien des espaces verts communaux, mais elle devrait également renforcer la collaboration avec le ministère de l’Agriculture afin de renforcer la lutte nationale contre les parasites ravageurs qui menacent les plantes et les arbres décoratifs de la capitale.
I.H.