«Le nombre varie entre 8 et 10 personnes qui se font vacciner par jour. Cela est dû probablement au manque de sensibilisation. On parle peu de ce virus à Zarzis et donc on ne lui accorde plus l’importance qu’il mérite», estime le docteur Riadh Belhaj, chef du service Covid-19 dans la ville
Le centre de vaccination Sidi Kbir à Zarzis reçoit pour la deuxième semaine les personnes dont l’âge est supérieur à 65 ans. Le docteur Riadh Belhaj, chef du service Covid-19 dans la ville, nous apprend que l’affluence n’est plus comme avant. «Le nombre varie entre 8 et 10 personnes qui se font vacciner par jour. Cela est dû probablement au manque de sensibilisation. On parle peu de ce virus à Zarzis et donc on ne lui accorde plus l’importance qu’il mérite», estime-t-il. Et d’ajouter: «L’essentiel, tout se passe comme prévu et on n’a enregistré aucun cas de complication».
Dans le centre, Ali Miladi, premier responsable, et le reste du personnel travaillent dans de bonnes conditions. La prestation de services, il faut le signaler, est bonne. Des sièges sont placés et espacées dans un grand hall. Les infirmiers ne ménagent aucun effort pour venir en aide des personnes âgées et notamment celles qui ont du mal à se déplacer ou celles qui éprouvent un certain malaise ou un handicap dans la communication.
M. Saïd Mcharek, retraité du ministère de la Santé est omniprésent dans le centre. De par sa longue expérience, il rend service aux infirmiers, il met de l’ordre dans le centre, bénévolement.
A noter que pour cette quatrième dose d’immunité, le centre reçoit non seulement les citoyens zarzissiens, mais également des étrangers, ceux qui résident dans la ville et notamment dans la zone touristique à l’instar des Français, Allemands, Italiens, Belges… ainsi que les Africains subsahariens parmi les réfugiés et dont l’âge a dépassé les 65 ans.
A la sortie du centre aucune réclamation de contestation ou de mécontentement n’a été remarquée de la part des vaccinés ou de ceux qui les accompagnent.