Après deux matches parfaits à Métlaoui et à Tataouine, les «Noir et Blanc» de Nabil Kouki ne comptent pas lâcher prise contre l’Avenir Sportif de Réjiche et rater une qualification pour les demi-finales
Nabil Kouki profite pleinement des matches de Coupe de Tunisie pour continuer, avec une main de fer dans un gant de velours, sa métamorphose d’un CSS qui ne trouvait pas preneur, il y a quelques mois, vu la situation quasi catastrophique dans laquelle se trouvait ce club prestigieux de la capitale du Sud, Sfax. Les seizièmes et les huitièmes de finale sont venus à temps pour lui permettre de faire un grand turnover dans le groupe, de tester d’autres formules, notamment au milieu de terrain et en attaque et de découvrir de la variété et de la richesse dans son effectif. Les deux qualifications ramenées avec un gros mérite de Métlaoui ( 3 à 0, buts de Karoui, Naccache et Hussein Ali ) puis de Tataouine ( 1 à 0), but de Aness Chebli ) en témoignent largement. Le CSS n’est qu’à deux tours de la finale et ses chances sont réelles de monter sur le podium pour la deuxième fois successive après la consécration à Djerba en 2021. Surtout que trois prétendants qui auraient pu lui barrer la route sont out : l‘EST, l’ESS et l’USM. Même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et ne pas sous-estimer ce coriace adversaire des quarts de finale qu’est l’Avenir Sportif de Réjiche capable de jouer les trouble -fêtes.
Gâaloul dans les buts
Toujours privés du gardien Aymen Dahmen et de Alâa Ghram qui sont avec la sélection au Japon, les «Noir et Blanc» n’ont pas de gros soucis à se faire en défense avec un Mohamed Ali Gâaloul dans les buts et auteur d’un sans-faute avec zéro but encaissé en deux matches et un Nour Ezzamen Zamouri qui pallie assez bien l’absence de Ghram et constitue une bonne charnière centrale avec Mohamed Nasraoui. Houcem Dagdoug est toujours à gauche tandis que Mohamed Ben Ali et Ghaith Mâaroufi se relayent avec succès sur le flanc droit. Au milieu, c’est vraiment l’embarras du choix avec les Chadi Hammami, Farès Néji, Naby Camara, Hussein Ali, Malick Ŕayeh, Abdallah Amri, Walid Karoui et Achraf Habbassi. Tout comme en pointe avec cette étoile qui monte, Anas Chebli, et Hichem Naccache ( en train de revenir en force), les deux étant prêts pour donner main forte au duo Ismail Diakité-Aymen Harzi. Nabil Kouki n’a pas donc à se plaindre pour constituer un onze de choc de départ et faire les bons remplacements en cours de jeu pour obtenir le précieux billet pour les demi-finales. Ce serait la plus belle des motivations pour retrouver le play-off, samedi prochain, avec un visage tout neuf, un moral de plus en plus à la hausse et un appétit encore plus fort.