Les responsables de l’UST s’endorment encore sur leurs lauriers. Pas trop pressés pour préparer un championnat, dont les grandes lignes sont encore inconnues.
Comme pas mal de dirigeants d’équipes en difficulté financièrement, les responsables de l’UST ne donnent pas l’impression qu’ils sont en train de mettre les bouchées doubles pour préparer une équipe de choc pour la reprise du championnat. Contrairement aux années écoulées où ils étaient parmi les premiers à avoir un mercato des plus actifs, cette fois ils préfèrent ne pas se précipiter et attendre que les choses soient plus claires concernant la formule du championnat , le calendrier, la date précise du coup d’envoi. Pour une équipe qui n’est pas qualifiée pour la demi-finale de la Coupe de Tunisie ni pour une compétition africaine, seul le championnat compte et il est trop tôt d’entrer de plain-pied, à l’aveuglette, dans des préparatifs très denses, encore moins tous azimuts.
Politique de sagesse
Le flou, qui plane encore sur un championnat, dont on ne connaît pas la feuille de route exacte et détaillée, plaide en faveur de cet attentisme qui paraît raisonnable pour un club qui a peu de moyens de s’investir à fond dans une opération-recrutement vaste et pas bien réfléchie; et qui préfère attendre les derniers jours du mercato pour faire venir des recrues ciblées et pas très coûteuses. Une politique de sagesse dans la gestion qui écarte toute folie et qui pourrait s’avérer réaliste, judicieuse et même payante. L’UST est un rare et un meilleur exemple de club qui n’est pas tombé dans l’engrenage infernal de litiges que ce soit au niveau des joueurs locaux ou ceux de nationalité étrangère. L’UST n’est pas sous l’épée de Damoclès de la Fifa et n’est pas sous le coup de la sanction couperet de l’interdiction de recrutement. Un gros avantage pour pouvoir même tardivement réaliser les meilleures opérations sur le marché des transferts. Ce qui est sûr, c’est que cela commencera bientôt. A la vitesse grand V.