Dans moins de trois semaines, certaines universités et facultés feront leur reprise. Les étudiants s’apprêtent pour bien préparer leur rentrée, notamment celles et ceux, inscrits dans des facultés loin de leur ville natale. Ils entament la recherche d’un logement en bon état et à prix abordable… Un vrai casse-tête.
Un bon nombre d’étudiants se préparent pour la rentrée universitaire, qui démarrera dans moins de trois semaines pour certains établissements universitaires …. Et afin de bien se préparer à la rentrée et démarrer l’année , il est indispensable de commencer la recherche d’un logement qui doit être habitable et, de préférence, tout près de toutes les commodités…
Et pour certains étudiants et étudiantes, c’est une vraie galère, à laquelle ils se confrontent chaque année. «Trouver une maison ou un appartement à prix raisonnable tout près de l’université dans laquelle je suis mes études est une affaire qui n’est pas si facile et demande beaucoup d’efforts : des déplacements sur les lieux, des négociations avec le propriétaire et de la patience afin de tomber sur une bonne affaire », note Emna, étudiante inscrite dans l’une des université placée dans le technopole de Borj-Cédria. Et d’ajouter : « Je suis originaire de Kélibia, et c’est ma troisième année dans cette faculté et cité. Durant les deux dernières années, j’ai cohabité avec deux de mes binômes dans une maison qui était loin de la faculté. Faute d’argent, nous n’avons pas trouvé mieux. Cette année, nous avons commencé notre recherche depuis le début du moins d’août via les sites internet et réseaux sociaux afin de trouver un logement qui correspond à nos besoins et qui serait tout près de la faculté d’abord, mais aussi de toutes les autres commodités, grandes surfaces, épiceries et autres. Certes, ce ne sont pas les offres qui manquent, mais nous avons un budget à respecter et à ne pas dépasser, donc notre recherche dépend d’un budget bien limité et ce n’est pas toujours évident de trouver une bonne offre surtout que les prix des loyers ont visiblement augmenté ces dernières années : on loue une maison vide avec deux pièces, un salon, une cuisine et une salle d’eau à au moins 400 dinars, et avec les factures d’eau et d’électricité ainsi que les autres charges, nous avons pensé à partager le loyer avec trois autres colocataires».
Les étudiants, qui, comme Emna, vont reprendre leur études bientôt, ont entamé leur recherche de logement depuis quelques semaines.Tel le cas de Abir, étudiante à la faculté des Lettres de Nabeul et originaire de la ville de Sousse, qui a préféré quant à elle, visiter quotidiennement les sites d’annonces, les réseaux sociaux, contacter les propriétaires, réserver des dates pour la visite de l’appartement ou le studio dans le but de trouver une offre raisonnable et à prix abordable. Cette étudiante a axé sa recherche sur un studio meublé ne dépassant pas les 250 dinars de loyer. « C’est ma première expérience par rapport à la recherche de logement à louer dans la ville de Nabeul. L’année dernière, j’ai opté pour un foyer privé à 200 dinars la chambre, avec un espace sanitaire et cuisine partagée entre plusieurs étudiantes habitant le foyer. Ce n’était pas une expérience réussie vu l’état du foyer dans lequel j’habitais, donc j’ai opté cette année pour un studio avec presque le même budget. Les annonces que j’ai trouvées via le net sont nombreuses et, après avoir contacté certains propriétaires pour la réservation, je devrais me déplacer avec mes parents sur place pour saisir les offres qui seront adéquates à mes recherches », explique l’étudiante en année terminale. Dénicher des offres intéressantes, effectuer des visites sur les lieux, payer une avance dans la plupart des cas pour réserver le logement, tel est le souci de la majorité des étudiants et étudiantes, qui se trouvent parfois obligés de partager le loyer avec d’autres binômes qu’ils ne connaissent pas, car les prix des loyers sont devenus inabordables pour plusieurs familles à revenus modestes. Certains sont contraints d’opter pour des foyers où le strict minimum d’un logement décent n’existe pas…
Smadja
13 août 2022 à 15:34
Pauvres jeunesses en Tunisie