«Public, artistes et autres conférenciers d’Asie du Sud-Ouest, d’Afrique du Nord et d’Europe se joignent à une conversation glocale (à la fois globale et locale) pour imaginer une société féministe et connectée par-delà les mers et les frontières.»
Tashweesh- Feminist Festival est un événement dédié aux voix féministes qui y trouvent échos et un espace d’expression et d’échanges.
Tashweesh est le mot arabe qui renvoie au bruissement, au brouhaha et aux murmures. C’est aussi ces nombreuses voix qui se rejoignent dans le murmure inintelligible d’une foule et que le festival entend, collecte, de Bruxelles, Tunis et Vienne, rapproche et rend audibles et visibles…
«Public, artistes et autres conférenciers d’Asie du Sud-Ouest, d’Afrique du Nord et d’Europe se joignent à une conversation glocale (à la fois globale et locale) pour imaginer une société féministe et connectée par-delà les mers et les frontières», notent les organisateurs.
Et cela se fait à travers des performances, des conversations, des groupes de lecture, des projections, des concerts et des soirées club. On y parle de stéréotypes, d’utopies queer et trans, de genre, de corps, d’espace public, de stratégies militantes et de révolutions féministes.
Le programme de Tashweesh 2022 sera inauguré par une conférence donnée par la politologue Nikita Dhawan intitulée «Quel impact de la différence ?
Le mouvement féministe traversant les frontières et la formes de solidarité (im)possibles».
Les performances programmées seront celle de Rima Najdi intitulée «I Grew An Alien Inside Of Me» et celle de Salma Said & Miriam Coretta Schulte avec «Behind Your Eyeballs».
Sept longs métrages seront projetés lors du festival. Il s’agit de : «Moonscape» (Paysage lunaire) de Mona Benyamin, «Beyond the silence» (au-delà le silence) de Intissar Belaid, «Love et Violence» (amour et violence», de Amel Guellaty, «Tastes of Loss» d’Alexandre Paulikevitch, «Tender Point Ruin» de Sophia Al-Maria, «Looking Down from above» de Camille Degeye et «Who’s Afraid of Ideology? Part 4» de Marwa Arsanios.
Par ailleurs, l’Art Rue organise à nouveau son fameux festival Dream City dans une 8e édition. Nous y reviendrons !