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Point de vue | Incorrigibles !

Point de vue

Le monde est à l’envers dans notre football. Certains ex-présidents de clubs ont le culot de rebondir sur la scène et de crier à l’injustice, alors qu’ils ont «enterré» leurs clubs à l’époque où ils les dirigaient. Alors qu’ils devraient être incriminés pour leurs tares et, bien sûr, les soupçons de malversations et d’abus de confiance qui pèsent sur eux, ils se font passer pour des victimes. Après un petit moment d’éclipse pour se faire oublier un peu, ils reviennent à la charge comme si de rien n’était. Via certains médias complices, via aussi certains chroniqueurs à leur solde, et via, bien sûr, les réseaux sociaux, ils réclament justice et demandent, avec une insolence fâcheuse, de revenir se présenter aux élections. Bien sûr, cette impunité, envers les dirigeants qui enfoncent leurs clubs et qui commettent des erreurs et des dépassements de tous genres, les aide à aller au-delà de tout. Et puisque c’est le monde  à l’envers, ces ex-présidents de clubs et également leurs ex-collaborateurs profitent de la fragilité des règlements et de la peur d’appliquer la loi, pour brouiller les cartes et inverser les faits à leur avantage. Avec ces dirigeants fautifs, épargnés de tout reproche, les clubs  mal gérés, graciés et même aidés par la FTF alors qu’ils devraient être responsabilisés, notre football, où il n’y a plus de règles claires et sensées, poursuit sa fuite en avant. A quoi sert d’injecter de l’argent dans les caisses d’un club pour qu’il paye à tort et à travers des joueurs dont la plupart n’ont aucun niveau? C’est qu’en confirmant ces fausses pratiques, on encourage l’illégalité, et on permet aux présidents de clubs et aux dirigeants fautifs, incompétents et suspects (voire impliqués), de rebondir sans le moindre souci. Pour le meilleur du sport et du football, ces dirigeants doivent être «bannis» et éloignés du paysage sportif. Peut-être que c’est un rêve, car ce qu’on vit, c’est le contraire. Protégés, adulés même, ils sont toujours là, jouant le faux rôle de «grands présidents», alors qu’en réalité, ils ont nui à leurs clubs qui payeront pendant des années leurs égarements!

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