Inflation en hausse, persistance du chômage massif, réformes économiques gelées, mouvements sociaux successifs, hausse des prix des produits alimentaires s’attaquant de plus en plus aux citoyens dévorés par l’appauvrissement, outre l’absence des denrées alimentaires de première nécessité disparues depuis des mois des rayons et étals en raison d’une pénurie voulue. Autant de dossiers sensibles abondent dans notre pays.
Les pénuries se suivent et ne se ressemblent pas. Tél produit longtemps absent des étals réapparaît au grand soulagement des consommateurs, qu’un autre produit soit soumis à la même tension créant ainsi constamment un sentiment d’incertitude et d’appréhension qui ne plaide nullement à la sérénité et à la consécration de la paix sociale. Les agitations créées par l’absence de certains produits de première nécessité, comme le sucre, le café, le riz, le beurre, l’eau ne sont pas encore totalement estompées.
Malgré les instructions du Président de la République à maintes reprises aux responsables pour mettre fin à ces pénuries récurrentes et approvisionner les points de vente en produits manquants, la situation reste toujours tendue. Où se trouvent les défaillances à l’origine de cette crise inextricable ? Qui en est responsable ? Jusqu’à quand continuera-t-on à subir toutes ces pénuries intempestives? Jusqu’à quand continuera-t-on à gérer sans sérieux contrôle et sans sanctions des responsables laxistes et défaillants?
Aujourd’hui, c’est la crise alimentaire qui est très préoccupante, puisque les grandes surfaces manquent presque de tout, ceci sans pour autant oublier les hausses sauvages des prix de plusieurs autres produits (fruits, légumes viandes et autres).
Quand est-ce que les autorités comptent ouvrir sérieusement une enquête sur les pénuries successives, la spéculation illicite sur des produits alimentaires de large consommation et le fléau du monopole qui prennent de nouvelles proportions et menacent la stabilité de la société ?
Cela étant, sur le terrain, c’est un autre son de cloche et force est de constater qu’inflation et spéculation sont pour ainsi dire déchaînées. C’est que les barons de l’économie informelle s’en donnent à cœur joie en orchestrant des pénuries de produits essentiels, afin de profiter de l’inflation et détériorer les revenus des ménages sous l’œil des autorités qui pour la circonstance se veulent impuissantes, rendant, du coup, le contexte social critique.Les citoyens, eux, font le triste constat d’étals vides et d’un pouvoir d’achat au plus bas.