Pas de candidat pour prendre la haute responsabilité à la tête du club benguerdanais.
La nouvelle est sans surprise. L’assemblée générale élective de l’USBG n’a pas eu lieu jeudi pour absence de candidature au poste de président du club. Annoncé comme probable successeur de Rabîi Louhichi, Jlidi El Orf s’est abstenu à la toute dernière minute de présenter sa candidature pour prendre le difficile relais et gérer la période de crise profonde qui secoue de plein fouet le club des «Jaune et Noir» (surtout après le retrait de la scène de Wajih Jari qui a toujours été le soutien de poids de tous les comités directeurs qui ont réussi à hisser le club benguerdanais à une place honorable dans la hiérarchie des clubs de Ligue 1). Sans ce soutien habituel, la mission de redresser une situation précaire est devenue aux yeux de Jlidi El Orf impossible et rares sont ceux qui se risqueraient à prendre en main les destinées d’un club qui n’est plus ce qu’il était et qui risque non seulement de rentrer dans les rangs, mais de faire une chute libre qui gommerait tous les acquis immenses des 5 dernières années. Le président du comité de direction provisoire partant, Rabîi Louhichi, est donc obligé de continuer à assurer l’intérim et de préparer l’équipe pour le coup d’envoi du championnat le 30 septembre. Le coach Chaker Meftah, bien que fortement embarrassé par cette instabilité au niveau administratif, continue son travail sur le terrain et tente de braver toutes les difficultés. Pour lui, même dans des conditions pareilles aussi alarmantes, le coup est jouable.