«Nous continuons le dialogue et les négociations à distance avec les cadres techniques du FMI. Le dossier de la Tunisie répond à toutes les conditions requises».
«Après la signature de l’accord entre le gouvernement et l’Ugtt sur les augmentations salariales, toutes les procédures sont parachevées pour présenter au Fonds monétaire international (FMI) un dossier complet comprenant les grandes réformes», a déclaré à l’agence TAP le porte-parole du gouvernement, Nasreddine Nsibi.
D’après lui, le dossier est admissible techniquement après que le gouvernement tunisien a répondu aux différentes conditions requises.
«Le dossier est en phase d’approbation par les cadres techniques du FMI “Staff Level Agreement“», a encore indiqué Nsibi, estimant que le dossier va être approuvé au cours des prochaines semaines.
«Nous continuons le dialogue et les négociations à distance avec les cadres techniques du FMI», a-t-il dit, affirmant que le dossier des autorités tunisiennes répond à toutes les conditions requises.
«La protection des journalistes est une question primordiale pour le gouvernement»
Sur un autre plan, Le porte-parole du gouvernement a affirmé que la protection des journalistes est une question primordiale pour le gouvernement, aussi bien lorsqu’il s’agit des agressions auxquelles ils font face ou en ce qui concerne le travail précaire. Nsibi a, dans ce contexte, souligné que les agressions pratiquées contre les journalistes présentent des cas isolés et que la loi sera appliquée à tout le monde. Dans une déclaration à l’agence TAP, Nsibi a rappelé que le gouvernement s’oppose à toute forme d’emploi précaire, notant que le gouvernement œuvre actuellement pour la régularisation de la situation de 6.000 travailleurs de chantier ainsi que de 33 personnes travaillant dans 3 médias publics.
Selon Nsibi, le gouvernement veillera à appliquer la loi sur toutes les personnes ayant porté atteinte ou agressé les journalistes.
Dossier des médias publics : dans l’attente du financement nécessaire
S’agissant du dossier des médias publics, Nsibi a affirmé qu’il fait partie du programme de grandes réformes dans l’attente d’un financement nécessaire pour la restructuration des établissements et l’élaboration de nouvelles lois permettant une pérennité.
Il a ajouté que chaque établissement dispose de son propre programme de réforme qui sera engagé à partir de 2023 afin de passer à une nouvelle approche productive.