Accueil Sport Un choc prématuré pour le CSS face à l’EST : Un classico qui ne tombe pas à pic

Un choc prématuré pour le CSS face à l’EST : Un classico qui ne tombe pas à pic

Avec une semaine perturbée par l’absence de dix tauliers, le CSS redoute son choc à venir face à l’EST.

Il y a eu d’abord ce tirage au sort malchanceux du calendrier qui a mis le CSS face à l’EST pour la journée inaugurale du championnat au Stade Hamadi Agrebi de Radès. Un duel d’une telle crucialité et à gros enjeu dès le coup d’envoi du championnat, ce n’est pas du genre à faire sauter de joie Karim Delhoum et son groupe. «C’est prématuré,  martèle le coach sfaxien.

On aurait dû faire un tirage orienté pour les classicos et les matches chocs et les placer après au moins 4 ou 5 rencontres de rodage comme on le faisait auparavant. Les deux équipes seront à leur top niveau et on aurait eu droit à un match plein et spectaculaire. On n’a pas mis la qualité du spectacle dans la balance et c’est très dommage. Un classico EST-CSS  dès la première journée c’est tout simplement aberrant pour ne pas dire plus». Il y a eu ensuite les matches de préparation des équipes nationales des seniors, olympiques et juniors qui ont coïncidé avec la semaine de préparation de ce classico. Et un bon nombre de joueurs sfaxiens, presque un record, font partie des stages et sont absents lors des séances d’entraînement de l’équipe. Le gardien Aymen Dahmen avec les Aigles de Carthage à Paris, Alâa Ghram, Mohamed Nasraoui,  Abdallah Amri, Fares Néji et Achraf Habbassi avec les Olympiques et Mahmoud Ghorbel avec les juniors.

Les étrangers Ismail Diakité,  Hussein Ali et Anes Chebli ne rejoignent eux aussi le groupe que jeudi. Soit 10 joueurs titulaires au total qui ne seront à la disposition de Karim Delhoum dans le meilleur des cas que deux jours avant le classico fixé pour le samedi 1er octobre. «On aurait pu nous faire bénéficier d’un jour de préparation et de peaufinage de plus du groupe en désignant le match pour dimanche, mais personne n’y a pensé aussi ni cru bon de le faire.
Tous nos joueurs appelés en sélections auront de ce fait du mal à récupérer physiquement  en si peu de temps et à réintégrer l’équipe sans difficulté.  On sera donc handicapés d’une façon ou d’une autre». 

Le vent en poupe, mais…

Karim Delhoum a donc toutes les raisons d’appréhender la rencontre de samedi, lui qui veut garder ce vent favorable qui souffle dans le camp des Sfaxiens après avoir remporté la Coupe .Car un coup d’arrêt avec un faux pas contre les «Sang et Or» peut le faire reculer de plusieurs pas en arrière et toucher le moral en hausse de sa jeune équipe qui est en train de gagner en confiance et d’épouser une courbe ascendante. 

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