«Carthage Cement» — Résultats au premier semestre 2022 : 61 MD en excédent brut d’exploitation
Au cours du premier semestre 2022, «Carthage Cement» a réalisé un excédent brut d’exploitation de 61 MD et un résultat net positif de 15 MD, contre 16 MD en 2021 (soit une baisse de 5%), et ce, en dépit d’une conjoncture économique très difficile, notamment pour le secteur bâtiment et travaux publics. Cette bonne performance a permis d’honorer les engagements de la société, présentés dans le Business plan établi pour la période 2022-2026. «Carthage Cement» est parvenue à maintenir la tendance haussière de son chiffre d’affaires, toute activité confondue, qui a atteint au 30 juin 2022 un total de 168,6 MD, contre 163,884 MD au 30 juin 2021, soit une hausse de 3%. L’envolée des prix de l’énergie, liée aux perturbations enregistrées au niveau international depuis le début de la crise en Ukraine, a impacté les charges d’exploitation qui sont passées de 133,6 MD, au premier semestre 2021, à 138,4 MD au 30 juin 2022, soit une hausse de 3%. Aussi, les charges financières nettes ont régressé de 1 MD pour diminuer de 22 MD au premier semestre 2021, à 21 MD au 30 juin 2022.
Le groupe français «Actia» : De nouveaux projets d’investissement
«Notre groupe est disponible pour créer de nouveaux projets d’investissement en Tunisie à court et à moyen termes notamment dans les domaines des composants automobiles et du transport électrique», c’est ce qu’à déclaré le président-directeur général du groupement français des industries électroniques «Actia», Jean-Louis Pech. Cette déclaration a été faite suite à la rencontre qui a été organisée avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Nouira Gongi. Lors de cette même rencontre, Gongi a affirmé que «les services de son ministère sont résolus à appuyer les projets à haute teneur technologique et à forte valeur ajoutée, à travers l’accompagnement des industriels, l’élimination des entraves et difficultés en vue d’améliorer le climat de l’investissement dans ce domaine». Il est à noter que le groupe français vient de créer une unité de recherche et de développement dans le domaine des industries des composants automobiles à Sfax, laquelle unité devrait permettre la création d’emplois au profit de 400 ingénieurs. «Actia Tunisie» compte quatre entreprises exerçant dans le domaine de fabrication des systèmes électroniques intelligents destinés à l’industrie automobile. Ces entreprises installées dans la zone industrielle de Charguia 2 et Choutrana emploient près de 1.600 travailleurs dont 600 ingénieurs et cadres.
OCT : La fin du monopole est possible…
Une étude a éé lancée, il y a deux semaines, pour examiner l’éventualité d’ouvrir les activités de l’Office à la concurrence, c’est ce qu’a déclaré le président-directeur général de l’Office du commerce de Tunisie (OCT), Elyes Ben Ameur. Cette dernière, dont les résultats seront dévoilés en mars, procèdera à un diagnostic de ses différentes filières et devra déterminer le positionnement de l’OCT dans un contexte concurrentiel, et son positionnement par rapport à ses activités. Le but serait de faire de l’Office un acteur compétitif, mais aussi déterminant et régulateur. L’office a le monopole de l’importation et de la distribution de quatre produits, à savoir le sucre, le café, le thé et le riz. Selon Ben Ameur : «Le pays dispose actuellement d’un stock de sucre couvrant 20 jours de consommation, grâce aux 120 mille tonnes importées de l’Algérie, sachant que la consommation nationale est estimée à 360 tonnes/an, et une tonne/ jour». Ben Ameur a exclu une hausse du prix du sucre à la consommation, mais d’après lui, il y a une possibilité que «le prix destiné à l’industrie soit revu à la hausse, du fait du glissement du dollar et de la flambée des cours mondiaux».
Utilisation des HFC dans le secteur de la réfrigération et du conditionnement : La Tunisie ambitionne une réduction de 80% en 2045
En collaboration avec des structures onusiennes, la Tunisie prépare, depuis le début de cette année, un plan national de réduction progressive de l’utilisation des hydrofluorocarbures ou (HFC). Ces puissants gaz à effet de serre, dans les secteurs de la réfrigération et du conditionnement, devraient être baissés de 80% en 2045. D’après Zouhour Methammem Helali, chef du cabinet de la ministre de l’Environnement, la Tunisie œuvre également à la mise en place de plusieurs projets d’investissement pour limiter l’usage des produits HFC en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (Unep). Il s’agit de l’achat et de l’installation de matériels industriels au profit des institutions tunisiennes actives dans le secteur, et ce, afin d’éliminer 725 tonnes d’HCFC, soit environ 1,3 million de tonnes en équivalent de CO2 en 2030.
En effet, la Tunisie se penche aussi sur le renforcement des capacités techniques. Et ce, afin de maîtriser davantage l’utilisation des HFC dans le secteur de la réfrigération et du conditionnement, et ce, avec la certification de 65 formateurs selon les normes européennes et l’équipement de six centres sectoriels de formation dans le domaine du conditionnement à Tunis, Nabeul, Tabarka, Kairouan, Sfax et Djerba, en matériel de pointe.