Accueil Magazine La Presse OCTOBRE ROSE: La lutte contre le cancer du sein

OCTOBRE ROSE: La lutte contre le cancer du sein

Le cancer du sein est le plus diagnostiqué chez les femmes dans le monde. Une femme sur 9 sera atteinte de ce cancer au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.

Le cancer du sein, qu’est-ce que c’est ?

Un cancer signifie la présence de cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Dans le cas du cancer du sein, les cellules peuvent rester dans le sein ou se répandre dans le corps par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. La plupart du temps, la progression d’un cancer du sein prend plusieurs mois et même quelques années.

Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause . Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.

Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.

Le nombre de personnes atteintes a progressé légèrement mais régulièrement, au cours des 3 dernières décennies. Par contre, le taux de mortalité a continuellement diminué au cours de la même période, grâce aux progrès réalisés en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement.

Causes du cancer du sein

On connaît plusieurs facteurs de risque du cancer du sein. Cependant, dans la plupart des cas, il est impossible d’expliquer les raisons de son apparition chez une personne en particulier.

Des mutations sur des gènes, transmises d’une génération à l’autre ou bien acquises au cours de la vie (l’exposition à des radiations ou à certains produits chimiques toxiques, par exemple, peut modifier les gènes, et causer un cancer du sein). Les gènes BRCA1 et BRCA2, par exemple, sont des gènes de susceptibilité aux cancers du sein et de l’ovaire. Les femmes qui portent des mutations de ces gènes ont un très haut risque de cancer.

Symptômes du cancer du sein

• une bosse au sein, qu’elle soit fixe ou mobile. Il s’agit du symptôme le plus fréquent, pour les femmes et les hommes ;

• des écoulements spontanés provenant du mamelon ;

• une rétraction du mamelon (le mamelon est tourné vers l’intérieur) ;

• un changement d’apparence de la peau d’un sein : épaississement ou durcissement (« peau d’orange »), rougeur inhabituelle, chaleur, changement (desquamation) de la peau autour du mamelon ;

• un changement inhabituel de grosseur ou de la forme d’un sein.

Plusieurs facteurs peuvent influencer les tissus mammaires et changer l’apparence des seins : la grossesse, le cycle menstruel, un kyste au sein, une infection, etc.

Comment prévenir le cancer du sein ?

Mesures préventives de base

Les bonnes habitudes de vie (exercice physique, saine alimentation comprenant suffisamment de légumes et de fruits, arrêt du tabagisme, consommation d’alcool modérée, etc.) et le maintien d’un poids santé contribuent à réduire le risque de plusieurs types de cancers, incluant le cancer du sein.

Bien entendu, la lutte contre le cancer ne requiert pas seulement des actions individuelles mais aussi des actions collectives : réduire la présence de produits chimiques dans les produits ménagers, réduire l’emploi de pesticides chimiques, aménager les villes afin de favoriser l’activité physique, etc.

Autres mesures pour prévenir l’apparition de la maladie

À la lumière des résultats de diverses études, la Société canadienne du cancer recommande aux Canadiens, depuis 2007, de prendre un supplément de 25 µg (1 000 UI) par jour de vitamine D en automne et en hiver. L’organisme suggère aux personnes présentant des risques plus élevés de carence en vitamine D (ce qui inclut les personnes âgées, les personnes dont la pigmentation de la peau est foncée et les personnes qui s’exposent rarement au soleil) d’en faire autant durant toute l’année.

Selon certaines études, un tel apport en vitamine D réduit les risques de cancer de la prostate, de cancer du sein et de cancer colorectal.

Chez les personnes à très haut risque de cancer du sein (comme les porteuses d’une mutation au gène BRCA) et seulement chez celles-ci, certains médicaments sont parfois donnés en prévention. Par exemple, le tamoxifène. À discuter avec le médecin.

Mesures de dépistage

Ces mesures visent à détecter le plus tôt possible le cancer afin d’enrayer sa progression et, si possible, de le guérir.

Observation de toute anomalie

Soyez à l’affût de tout changement au sein : bosse, écoulement, rétraction du mamelon, douleur, etc. Pour ce faire, palpez et regardez vos seins régulièrement.

Mammographie

Le dépistage par la mammographie au moins tous les 2 ans pour les femmes âgées de 50 ans à 69 ans est recommandé. En dehors de ce groupe d’âge, la nécessité d’un dépistage varie d’une femme à l’autre, selon ses facteurs de risque personnels. Il vaut mieux en discuter avec son médecin.

Échographie mammaire

Les médecins suggèrent parfois cet examen en complément à la mammographie, par exemple chez les femmes dont les seins sont très denses ou lorsque la mammographie n’a pas été concluante. L’échographie peut aussi être entreprise en première ligne chez les femmes de moins de 40 ans qui sont à très haut risque de cancer du sein, en raison de prédispositions génétiques.

Cet examen n’expose à aucune radiation. Les appareils actuels offrent une résolution 2,5 fois meilleure qu’il y a 15 ans.

D’autres tests sont parfois proposés, selon le cas. Parmi les examens à l’étude, on compte l’élastographie, une technique d’imagerie qui utilise les ultrasons.

Source : https://www.passeportsante.net

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans Magazine La Presse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *