Le club de la capitale du Sud a besoin d’un effectif plus étoffé pour affronter les échéances futures.
La qualification du CSS pour la confrontation couperet avec une équipe battue au second tour préliminaire de la Ligue des Champions et l’obligation de passer ce dernier obstacle pour obtenir le précieux ticket pour la phase des poules ont, certes, été un résultat positif mais la prestation et la manière aussi bien au match aller que lors de la partie retour contre la modeste équipe éthiopienne du Fasil Kenema n’ont pas séduit ni convaincu.
Quand on éprouve autant de peine à se débarrasser d’un adversaire aussi facile et qu’on se contente du strict minimum pour se qualifier, eh bien ça ne peut que faire ressurgir les points d’interrogation rangés au placard avant le deuxième tour de la Coupe de la CAF.
L’entraîneur Karim Delhoum et l’effectif actuel dont il dispose peuvent-ils viser haut et attendre dans la sérénité le nom de leur futur adversaire ? Certainement pas. «On aura cette fois affaire à un gros calibre et on aura à souffrir beaucoup pour obtenir gain de cause et assurer le passage à la phase des poules», confirme le coach des «Noir et Blanc».
«Ce qui me chiffonne encore c’est le peu de solutions, de variétés et de formules dans l’animation offensive. Je suis obligé de composer avec les mêmes profils de joueurs que j’ai sous la main avec une marge de manœuvre très limitée. Quand on arrive aux matches de haut niveau, ça peut-être un handicap très lourd et pas facile à surmonter», précise- t- il. Pas de matches non plus de qualité pour s’aguerrir et travailler les lacunes, notamment la finition et le réalisme dans la zone de vérité adverse et devant les buts.
Urgence
Pas moins de neuf joueurs sont à la disposition des équipes nationales pour des stages de longue durée pour préparer les matches éliminatoires de la Coupe d’Afrique.
Cinq avec l’équipe nationale olympique : Mohamed Nasraoui, Alâa Ghram, Fares Neji, Achraf Habbassi et Abdallah Amri. Quatre avec l’équipe nationale junior: Mahmoud Ghorbel, Iyed El Ouafi, Kahalil Elloumi et Mohamed Trabelsi. Le classico de la 1ère journée avec l’Espérance est reporté après le 30 de ce mois. En attendant, c’est un travail haché avec un groupe incomplet sans beaucoup d’utilité et sans grand espoir de récupérer le temps perdu, de peaufiner les automatismes et de bien huiler les rouages du dispositif.
Le comité de direction provisoire est mis devant la responsabilité de trouver rapidement les fonds nécessaires pour lever l’interdiction de recrutement. Ce n’est plus une simple obligation ou nécessité. C’est devenu une urgence.