Le comité d’urgence à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé le 1er novembre de maintenir l’alerte sanitaire maximale sur la variole du singe à cause des nouvelles infections apparues pour la première fois dans certains pays d’Afrique et d’Asie.
Selon le membre du Comité scientifique de lutte contre le coronavirus, Mahjoub El Ouni, l’OMS a qualifié cette situation de préoccupante en raison de nouveaux cas d’infections détectés dans certains pays n’ayant pas les moyens nécessaires pour lutter contre la variole du singe, précisant que la Tunisie est à l’abri de cette maladie qui est plutôt virale sans risque endémique. El Ouni a affirmé aussi que tous les pays européens, y compris la France, ont été touchés par la variole du singe et plusieurs cas ont été recensés au cours des mois de juin et juillet derniers. «Ces pays ont lutté contre la flambée de la variole des singes et réussi à réduire les contaminations», a-t-il dit, tout en appelant à la prudence et la vigilance, rappelant que les premiers cas de variole du singe ont été détectés en mai 2022 en Grande-Bretagne. En outre, il existe un risque permanent de stigmatisation et de discrimination, la faiblesse des systèmes de santé dans certains pays en développement entraîne une sous-déclaration et il y a un «manque persistant d’accès équitable» aux diagnostics.