Une édition spéciale va rythmer la Médina de Tunis du 11 novembre au 3 décembre 2022. Le comité directeur de l’événement l’a annoncée dans une conférence de presse, tenue au palais Kheïreddine-Bacha, en présence d’artistes participants.
Le Festival de la Médina est dissociable des festivités ramadanesques. Ce rendez-vous l’atteste ! Une sortie traditionnelle de la «Aissaouia» arpentera les ruelles de la Médina à l’occasion, le 11 novembre 2022. La troupe «Abid» de musique y participera aussi en guise de clôture. Au moins, une dizaine de concerts musicaux feront les nuits de cette édition exceptionnelle, qui promet différents répertoires, d’ici et d’ailleurs : traditionnels, arabes, tunisiens, mais aussi occidentaux. Le Théâtre de l’opéra, celui des régions à la Cité de la culture, Bir Lahjar et Dar Lasram à la Médina abriteront de nombreux concerts, sans oublier le Théâtre municipal de Tunis, et ce, tous les jours pendant la période citée à partir de 19h00. Le 12 novembre, le public a rendez-vous avec «Chichkhan : la troupe tunisienne de Sidi Bou Saïd». «Mina Nawa Variations» de Dali Chebil le 16 novembre et le chanteur Riadh Bouraoui le 17 novembre à Dar Lasram, suivis d’un hommage à Sabah Fakhri le 18 novembre et du chanteur syrien Abdallah Mraiech le 19 novembre à Bir Lahjar. La chanteuse Amina Srarfi occupera le Théâtre des régions dans la nuit du 25 novembre. La Nouba à l’Opéra est attendue pour le 26 novembre, la chanteuse Olfa Ben Romdhane s’emparera du théâtre municipal de Tunis le 30 novembre. Les 1er et 2 décembre, place aux voix du cœur et au musicien Jazzman Malek Lakhoua au club Tahar-Haddad. Pour finir, la troupe musicale «Abid» clôturera la manifestation à Dar Lasram.
L’édition répond à des sollicitations. Plusieurs dossiers d’artistes ont été soumis au comité de sélection du Festival pendant la période du Covid-19. Des spectacles distingués qu’il fallait présenter au public, en dehors de la période du mois saint et bien après la crise sanitaire. Le Festival casse avec son format classique, change de période et s’ouvre également sur une musique plus diversifiée et moins traditionnelle. Une manifestation qui oscille entre patrimoine, origines et qui tend vers l’avenir.