Accueil Culture Cycle «Documentaires à (re) découvrir» à la Cinémathèque Tunisienne jusqu’au 19 novembre : De quoi se régaler…

Cycle «Documentaires à (re) découvrir» à la Cinémathèque Tunisienne jusqu’au 19 novembre : De quoi se régaler…

 

La Cinémathèque tunisienne consacre cette semaine à un bien succulent programme fait exclusivement de documentaires à (re) découvir, avec, à l’affiche, des pépites signées, entre autres, «Le sel de la terre» de Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado, «Du Soudan à l’Argentine» de Ricardo Preve qui était l’invité pour la projection de son film le premier jour de ce cycle, le 15 novembre 2022. Ce cycle, qui a débuté le 15 novembre pour se poursuivre jusqu’au 19, est organisé en collaboration avec l’ambassade de la République Argentine en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et le Goethe-Institut Tunis.

«Du Soudan à l’Argentine» revient sur le parcours atypique de l’égyptologue argentin Abraham Rosenwasser, celui qui fit partie de la première mission argentine dans ce domaine.

D’origine juive ukrainienne, la famille de ce polyglotte s’installa dans la petite communauté juive de Mauricio en Argentine après avoir fui les pogroms. Passionné d’archéologie et d’égyptologie, de langues orientales anciennes et d’études bibliques, Abraham Rosenwasser, ce polyglotte a pu mettre sur pied la première mission de fouille argentine.

Au menu de ce mercredi 16 novembre (hier), le film «Sans soleil» de Chris Marker, sorti en 1983. Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande à la Guinée-Bissau, en passant par le Japon.

Des lettres d’un cameraman free-lance sont lues par une femme inconnue. Deux pays ont particulièrement attiré son attention : le Japon moderne et la Guinée-Bissau après sa révolution manquée. Il s’interroge sur cette représentation du monde. Quelles images en garder ?

«Ghost song» du Français Nicolas Peduzzi, sorti en 2021, sera projeté aujourd’hui 17 novembre. «Houston, Texas. Alexandra, Will et Nate se débattent pour survivre dans une ville qui dévore les gens —comme les rêves. Ex-cheffe de gang ou gosses de riches reniés, chacun affronte ses démons tandis qu’un ouragan approche», annonce le synopsis.

A ne pas rater «Le sel de la terre» de Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado programmé pour le vendredi 18 novembre.

Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète.

Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples, et de Wim Wenders, lui-même photographe.

Le dernier jour dédié à ce cycle, le samedi 19 novembre, verra la projection de deux films : «Zinder» de Aicha Macky (Niger) à 16h30, suivi de «Ziyara» de Simone Bitton (France / Maroc).

Dans «Zinder» (sorti en 2021), la réalisatrice originaire de Zinder filme au plus près le quotidien de membres de gangs issus de Kara-Kara, un quartier marginalisé de Zinder au Niger, historiquement celui des lépreux. Un quotidien partagé entre leur gang, la famille, la débrouille et cette volonté de sortir du cycle de violence dans laquelle ils se sont construits.

«Ziyara», c’est la visite aux saints, une pratique populaire commune aux juifs et aux musulmans du Maroc. Aujourd’hui les juifs sont presque tous partis, mais leurs saints sont toujours là. Dans son documentaire «Ziyara»(sorti en 2020), Simone Bitton  va à la rencontre des gardiens, humbles et magnifiques protecteurs musulmans de sa mémoire juive. La blessure de la séparation est encore béante, l’écho des guerres d’Orient plane silencieusement sur la rencontre, mais la caméra retisse le lien, recueille anecdotes, sourires, hospitalité et bénédictions, portant le film vers une nouvelle complicité entre filmeuse et filmés.

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