Une belle cérémonie d’ouverture qui a symbolisé les valeurs du football mondial. Au passage, le Qatar a raté son entrée en matière face à l’Equateur.
Ça y est, le bal a commencé, la fête de la Coupe du monde a commencé hier au fameux et luxueux stade d’Al Beit. En présence de chefs d’Etat, du patron de la Fifa et d’un nombreux public, on a donné les trois coups du Mondial Qatari avec au début une belle cérémonie d’ouverture où le mixage entre passé et présent, monde occidental et monde arabo-islamique, en présence du grand acteur américain Morgan Freeman, a donné un charme spécial à ce visuel. Pendant pratiquement 35 minutes, des chorégraphies bien étudiées, de la musique internationale et des chants de public de tous les pays participants pour annoncer Doha capitale du football mondial. C’était aussi l’occasion de renouer, sur fond de nostalgie, avec les mascottes et les chants des mondiaux précédents pour passer le relais à l’édition spéciale dans son timing du Qatar. Pour une cérémonie d’ouverture, ce n’était pas raté. Au contraire, c’était concis, beau et subtil. On ne l’oubliera pas de sitôt.
L’Equateur trop fort pour le Qatar !
Le match d’ouverture opposait le pays organisateur à l’Equateur. Une affiche où la pression était visible sur les jambes des joueurs qataris de Felix Sanchez qui ont raté lamentablement leur entrée en match. 3’ et un but annulé sur hors-jeu sévère (grâce à la nouvelle technologie mobilisée pendant ce Mondial). Les Qataris, crispés, ont tout raté en première mi-temps : pas de forcing, pas de prudence et beaucoup d’erreurs défensives. Valencia, l’attaquant repère des Sud Américains, en a profité à deux reprises. Le premier but sur penalty à la 15’ après une faute évidente du gardien du Qatar, et le second but sur centrage de la droite et le même Valencia, démarqué au milieu de défenseurs qataris passifs, pique de la tête et marque facilement (31’). Pas de changement en seconde mi-temps. Felix Sanchez a tardé à faire ses changements, et son équipe n’avait ni les jambes ni le moral pour élever le rythme et créer le danger. La seule action dangereuse des locaux a eu lieu à la 86’ quand Muntari, sur un long service, a tiré légèrement au-dessus des cages. L’Equateur a su gérer son avance et glaner les trois points sans trop forcer. Grosse déception pour le public qatari qui attendait mieux du champion d’Asie. L’enjeu était trop accablant pour le sélectionneur et les joueurs !