Touché aux adducteurs depuis quelque temps, le latéral de City ne sera pas aligné face aux «Shirants de Perse».
En ouverture des explications du groupe B, les «Three Lions» britanniques croiseront le fer en début d’après-midi avec les «Shirants de Perse» (Lions de Perse) au sein d’un groupe ou figurent aussi les Etats-Unis et le Pays de Galle. Pour les Anglais, demi-finalistes de l’édition précédente et menés par leur leader offensif Harry Kane (meilleur buteur du Mondial 2018), le statut de favori semble légitime sachant que l’Iran n’a auparavant jamais passé le premier tour d’un Mondial. Cependant, les hommes de Gareth Southgate auraient tort de sous-estimer un onze iranien capable de jouer les troubles fêtes, et ce, en dépit du fait que l’adversaire anglais regorge de valeurs sûres. Quatre ans après avoir atteint les demi-finales de la compétition en Russie et un an après sa défaite en finale de l’Euro, l’Angleterre débarque au Moyen-Orient avec les dents longues et acérées. Serait-ce suffisant pour porter l’équipe vers ce trophée qui fuit les Anglais depuis… 1966 ! Outre le fait que ce soit un comble pour le pays qui a inventé le football. Pour toucher au but, il ne faudra pas brûler les étapes et surtout ne pas vendre la peau de l’ours…Cela dit, avec des jouvenceaux de la trempe de Jack Grealish, Marcus Rashford, Bukayo Saka, Raheem Sterling ou encore Phil Foden et Mason Mount, l’Angleterre a des atouts à faire valoir, aux côtés des cadres que sont Pope, Stones, Dier, Maguire, Alexander, Arnold, Bellingham, Rice, Shaw et Kane. Rappelons enfin, volet «Three Lions», que Kyle Walker sera forfait pour ce premier match. Blessé aux adducteurs, le défenseur de City ne semble pas encore remis, jusque-là.
Rien à perdre, tout à gagner…
De son côté, l’Iran n’a rien à perdre. Coachée par le sélectionneur portugais Carlos Queiroz, l’équipe d’Iran s’inscrit tout de même dans la durée, volet participation au Mondial avec cinq participations sur les sept dernières Coupes du monde où elle n’est jamais sortie de la phase de groupes. Cependant, notons que lors des qualifications, les «Shirants » ont terminé devant la Corée du Sud dans leur groupe pour valider leur billet pour le Mondial. Et les Iraniens entendent forcément jouer crânement leurs chances en revêtant cette tunique d’outsider ambitieux face à l’Angleterre. Nul doute à cet effet que les Beiranvand, Kanani, Sarlak, Pouraliganji, Jalali, Cheshmi, Rezaeian, Amiri, Azmoun, Torabi et autre Barzegar ne partiront pas en victimes expiatoires, même si, en face, ils auront affaire à du lourd.