Les «jouvenceaux» américains ont manqué l’édition 2018 alors que les «vétérans» gallois ont disparu des radars du Mondial depuis 1968.
Absent lors du Mondial 2018, les Etats-Unis sont de retour pour l’édition en cours après avoir validé leur ticket au terme des matchs de la zone Amérique du Nord et centrale (derrière le Canada mais devant le Mexique et le Costa Rica). Vainqueurs aussi de la Gold Cup l’an dernier, les USA ont, semble-t-il, pris du galon et ne sont plus considérés comme des Cendrillons de la phase finale du Mondial. A son, tour, le Pays de Galles retrouve la Coupe du monde cette année pour la première fois depuis sa seule participation, lors de l’édition 1968. Ce fut d’ailleurs mérité en marge des éliminatoires du Mondial pour une sélection galloise qui a composté son ticket pour Doha en achevant ses éliminatoires derrière la Belgique mais devant la République tchèque, sans oublier sa victoire devant l’Ukraine (1-0) en finale des barrages. Ce faisant, les partenaires de Gareth Bale, figure de proue de cette sélection, aux cotés de Hennessey, Davies, Mepham, Rodon, Roberts, Ampadu, Ramsey, Williams, James et Moore, ont assez de vécu et surtout d’expérience pour se sortir indemnes du guêpier américain, et ce, même s’ils se produisent avec des cadres quelque peu vieillissants.
Les Etats-Unis avec un onze pétillant
Pour leur part, c’est tout le contraire pour les Américains, qui, outre le fait qu’ils comptent dans leurs rangs plusieurs éléments connus en Europe, apportent de la fraîcheur sachant que l’effectif est jeune et véloce. Les USA misent en l’état sur le latéral Sergiño Dest (Milan AC), les défenseurs Carter-Vickers (Celtic) et Scally (Mönchengladbach), aux côtés des solides milieux McKennie (Juventus), Adams, Aaronson (Leeds) et de la Torre (Celta Vigo). Plus haut aussi, l’attaque a fière allure avec la présence des Pulisic (Chelsea), Sargent (Norwich), Reyna (Dortmund) et le Lillois Timothy Weah. Enfin, volet absences au sein du Team USA, coach Greg Berhalter ne pourra pas compter sur les défenseurs Richards (Crystal Palace), Palmer-Brown (Troyes) et McKenzie (Genk), ainsi que sur les services du gardien Steffen, l’entreprenant Tillman (Rangers) et le talentueux Arriola (FC Dallas).