Concentration de polluants atmosphériques : Le Grand Tunis, région la plus touchée

 

Les principaux polluants sont le dioxyde d’azote provenant du trafic routier ou des fourneaux à gaz, le dioxyde de soufre, produit par l’utilisation de combustibles fossiles et l’ozone au niveau du sol provoqué par la réaction du rayonnement solaire sur les émissions polluantes des véhicules à moteur.

Le Grand Tunis a été la région ayant présenté la plus forte concentration de trois polluants atmosphériques, au cours du mois de novembre 2022, selon un rapport mensuel sur la concentration des polluants environnementaux au niveau du sol en Tunisie, publié par l’Institut national de la météorologie (INM).

Ces polluants sont le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde de carbone (CO), indique l’INM dans son rapport consacré au mois de novembre 2022.

«La concentration de ces polluants est principalement liée à de nombreux facteurs environnementaux et météorologiques, étant donné que la circulation générale de l’atmosphère affecte directement cette concentration», explique l’Institut.

Le Sud-ouest du pays est la région ayant présenté la plus faible concentration de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone.

Pour le mois de novembre 2022, comparé au même mois de l’année précédente, l’INM a fait état d’une baisse du dioxyde de soufre de 8%, du dioxyde d’azote de 8% et du monoxyde de carbone de 13%, la nuit, alors que pendant le jour le dioxyde de soufre diminue de 14% et le monoxyde de carbone de 18%. Le dioxyde d’azote enregistre une hausse de 1% le jour.

Pour ce qui est de l’ozone (O3), il augmente de 5% le jour et de 9% la nuit.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les principaux polluants sont le dioxyde d’azote provenant du trafic routier ou des fourneaux à gaz, le dioxyde de soufre, produit par l’utilisation de combustibles fossiles et l’ozone au niveau du sol, provoqué par la réaction du rayonnement solaire sur les émissions polluantes des véhicules à moteur.

Les données de l’OMS montrent que la quasi-totalité de la population mondiale (99 %) respire un air dont les valeurs dépassent les limites recommandées par l’Organisation et qui contient des taux élevés de polluants, l’exposition étant la plus forte dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

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