Conect — Loi sur le crowdfunding en Tunisie : Une étude de marché entamée
Dans le cadre du programme « The next society » financé par l’Union européenne, la Conect, avec le support de l’Agence de promotion de l’investissement et de l’innovation (Apii), d’« Anima Investment Network » et du projet « Innov’I- EU4innovation », a démarré une étude de marché dans le cadre de l’exercice de la loi sur « le crowdfunding en Tunisie ». Une enquête qui a pour objectif d’appuyer la mise en œuvre de cette nouvelle législation. Selon la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie, le but de ce travail est de circonscrire la demande du marché relative à ces nouveaux modes de financement en plus de définir les modalités d’agrément des nouvelles plateformes
La Conect rappelle que la loi relative au « Crowdfunding », portant sur la réglementation des pratiques de financement participatif, a été adoptée par le parlement le 6 août 2020. Elle vise à fournir le financement nécessaire aux projets et aux sociétés en vue de promouvoir l’investissement, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation. Le crowdfunding est un outil de collecte de fonds fonctionnant sur une plateforme internet, permettant à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de financer directement, et invite les entreprises, les associations, les investisseurs particuliers et/ou institutionnels à répondre à ce questionnaire.
Al Karama Holding : Nouvelle nomination
Selon le site « Tustex », suite à un conseil d’administration d’Al Karama Holding, tenu le 6 janvier courant, son directeur général, Adel Grar, quitte ses fonctions. Selon la même source, Sami Ben Jemaâ aurait été nommé à la tête de la holding étatique opérant sous la supervision du ministère des Finances. Adel Grar, ancien président de l’Association des Intermédiaires en Bourse, directeur général d’Amen Invest et dirigeant-fondateur du cabinet de consulting « Investys international », entre autres, avait été nommé au début de l’année 2017, pour prendre les commandes d’Al Karama Holding, qui gère plus de 50 sociétés à travers des participations directes et indirectes, réparties en 10 pôles d’activité.
Slim Ghorbel : «La LF 2023 n’encourage pas l’investissement»
Slim Ghorbel, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, a précisé, lors d’un passage sur les ondes d’une radio privée, que « l’organisation joue un rôle exclusivement économique et social et n’a jamais endossé celui du politique ». Ghorbel a mentionné que la participation de l’organisation patronale à l’initiative tripartite lancée par l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat) ainsi que la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (Ltdh) « ne doit pas porter le caractère politique, mais uniquement celui social et économique ».
Pour ce qui est de la loi de finances 2023, l’intervenant a estimé que cette dernière ne contient aucune vision et n’encourage pas l’investissement. Il a également fait savoir que « cela est synonyme d’un engagement sur une mauvaise voie, la solution ne peut être qu’économique et sociale ». Selon ses dires, « il y a une absence flagrante d’une vision d’intégration de l’économie informelle assortie des obstacles rencontrés par les entreprises. Il est primordial de réviser cette loi de finances, qui représente un véritable fardeau pour l’entreprise ». D’après lui, il est nécessaire de mettre en place une version qui participerait au sauvetage de l’économie tunisienne.