En maîtrisant bien leur sujet et en étant plus entreprenants, les Espérantistes ont remporté avec la manière le classico face à une formation étoilée affectée par les absences enregistrées.
Stade olympique Hamadi-Agrebi de Radès. EST bat ESS : 2-0. (1-0 à la mi-temps). Buts de Mohamed Ali Ben Romdhane (8’ et 90’) pour l’EST. Arbitrage de l’Egyptien Mohamed Amine Omara
EST : Debchi, Amamou, Meriah, M. Ben Ali (Bouchniba 63’), Ben Hamida, Coulibaly, Ben Romdhane, Bougrine (Fedaa 85’), El Houni, Badri (Zaddem 57’) et Ben Ayed (Ben Hammouda 63’).
ESS : Mathlouthi, Boughattas, Naouali, Jemmali (H. Ben Ali 46’), Ben Nijma, Kayrameni (Msakni 46’), Mbé, Ben Hssine (Souissi 82’), Chikhaoui, Aouani et Bongonga (Soumah 67’).
Dauphins du groupe A avec cinq points de retard par rapport à son adversaire du jour, le leader étoilé, les « Sang et Or » se devaient de réagir hier d’autant qu’ils restaient sur une défaite. De leur côté, les Etoilés, qui affichaient une bonne santé et restant sur trois victoires consécutives, se sont déplacés à Radès avec l’intention de réaliser un résultat positif dans la perspective de garder la distance avec leur hôte et poursuivant direct. Sauf que les absences enregistrées dans l’effectif étoilé ont affecté le jeu de l’équipe : Oussama Abid et Houssem Ben Ali pour des raisons de santé, alors que Zinedine Boutméne est suspendu.
D’entrée, les Espérantistes, plus entreprenants, ont imposé leur loi et l’ouverture du score n’a pas tardé. On jouait la 8’ quand El Houni remit en retrait pour Ben Ayed qui centra de la gauche pour Ben Romdhane. Ce dernier n’avait qu’à terminer le travail d’une jolie reprise cadrée qui laissa Mathlouthi sans voix.
Après avoir ouvert tôt le score, les « Sang et Or » ont cherché à conforter leur ascendant en première mi-temps déjà et l’occasion s’est présentée à eux à deux reprises pour tuer le match, mais à chaque fois, Mathlouthi a été l’auteur d’une jolie parade, d’abord devant Bougrine (23’) puis dans le temps additionnel de la période initiale en fermant l’angle de tir à Badri qui prit le temps de faire un contrôle orienté, mais il était tombé sur un gardien étoilé aussi déterminé que lui.
De leur côté, les Etoilés ont cherché à revenir dans le match durant la première mi-temps, notamment par l’intermédiaire de Baligh Jemmali qui, lui, est tombé sur un Sedki Debchi aux aguets, notamment à la 31’ quand il dégagea le tir de l’arrière gauche étoilé.
Le but du chaos…
Il a fallu attendre un peu plus de 20 minutes avant que les débats aient pu reprendre pour la seconde période de jeu, et ce, à cause de l’usage de lacrymogène. Dommage qu’on assiste encore à ce genre de scènes désolantes au moment où l’enceinte de Radès a pris une jolie allure après le coup de lifting dont elle a bénéficié.
Côté jeu, les Espérantistes ont repris les débats avec beaucoup d’aisance et les changements opérés par Nabil Maâloul ont surtout permis aux joueurs qui ont fait leur entrée de bénéficier d’un temps de jeu. Petite frayeur tout de même dans le camp espérantiste au début de cette seconde période de jeu quand Chikhaoui servit Ben Ali qui centra pour Bongonga. Ce dernier a failli lober Debchi. Heureusement pour le portier espérantiste : la trajectoire de la balle a été déviée après s’être écrasée sur le deuxième poteau (54’).
Cette grosse occasion fut d’ailleurs la seule pour des Etoilés qui ont peiné, notamment au niveau de l’entrejeu, malgré les changements opérés par Mohamed Mkacher. Et au moment où l’arbitre s’apprêtait à siffler la fin des débats, Ben Romdhane, encore lui, profita d’un centre de la droite de Fedaa pour tromper encore une fois la vigilance de Mathlouthi (90’).
En bons maîtres des lieux et devant un public acquis à leur cause, les « Sang et Or » ont remporté une précieuse victoire, stoppant par là même l’élan des Etoilés.