Les tristes événements au Bardo qui ont fait arrêter le match ST-ESS ne sont pas une chose qui fait plaisir. C’est, au contraire, triste et fâcheux; le public stadiste a commis un acte de violence indéfendable. En même temps, cette furie et cet énervement du public du ST, qui voit son équipe se diriger doucement vers la Ligue 2, trouvent, selon ce public, une explication, (et pas une justification), dans la prestation douteuse et mal intentionnée de l’arbitre Majdi Belhadj Ali qui, de l’avis même des médias présents, a été partial et lésé le Stade et favorisé l’Etoile. Un autre arbitre, soit Amir Loussif, aurait aussi «inventé» un penalty (le énième accordé à l’USB Guerdane) en faveur du club sudiste qui lui a permis d’éviter la défaite contre le CA.
La manière avec laquelle ce penalty a été accordé en dit long sur la partialité de nos arbitres.
Et cela en dit beaucoup sur leur subjectivité. Une bonne partie des hommes en noir tunisiens ne sont pas neutres. Ils faussent clairement des résultats et lèsent, sans le moindre scrupule, des clubs. Et tout cela confirme bien que notre arbitrage se trouve en crise. Une crise profonde, complexe, c’est même une crise éthique et comportementale.
Il y a une sorte de système «corrompu» et opportuniste qui dirige les arbitres à travers des instructions.
Le nombre d’erreurs qui profitent à certains clubs, et qui lèsent d’autres et les «compensations» qui se font par la suite, indiquent que les hommes en noir exécutent dans la plupart des cas ce qu’on leur dit de faire. Le problème, c’est qu’on «ressasse» cela depuis longtemps, sans qu’il y ait quelque chose qui change. Et, à la longue, ça devient un fait accompli, une loi inévitable et une sorte d’impuissance générale à changer ce fait. Attention, si l’on continue de la sorte, on risque fort de hausser la dose de frustration et de violence dans nos stades.