D’importantes mesures prises pour booster la politique du travail de base.
Eriger un immeuble ou une villa exige inévitablement le lancement d’importants travaux de fondation. Il en est de même pour les investissements en sport, domaine où le travail de base est un passage obligé sur la voie d’un avenir assuré. A la Fthb, on semble en être enfin convaincu et c’est très bien, d’autant plus que le handball tunisien, reconnaît-on en Europe même, est réputé par l’abondance de sa matière première, à savoir des talents innés et des individualités bourrées de technique à l’état pur. Une tradition qu’on nous envie, mais qui est restée, hélas, inexploitée sur le plan international (exception faite pour la parenthèse sans suite du Mondial 2005 en Tunisie)
Actions tous azimuts
Aujourd’hui, et c’est tant mieux, on rêve d’un remake de ce Mondial inoubliable… En témoignent les actions tous azimuts entreprises par la nouvelle équipe fédérale dans le cadre de la mise en exécution des programmes et réformes du travail de formation qu’elle avait visiblement promis durant la campagne électorale du scrutin du mois de mai dernier. En effet, en moins de six semestres, le centre de formation de Mahdia a rouvert ses portes, complètement rénové et prêt à accueillir une armée de jeunes joueurs et joueuses appelés à suivre leurs études, parallèlement à la pratique du handball, sous la férule d’éducateurs spécialisés dans ce sport.
Dans la foulée, ont été réactivées les différentes sélections des jeunes qui étaient en veilleuse, tout en créant d’autres (natifs et natives des années 2002, 2004 et 2006) et qui ont été confiées à des entraîneurs connus pour leur compétence et leur expérience. Le tout chapeauté par le conseiller technique des équipes nationales, Mohamed Ali Sghir, qui supervise les entraînements et prête conseil aux sélectionneurs.
Renaissance !
Ce faisant, dans le même temps, les sélections régionales, autre gisement inestimable de développement du sport, viennent de renaître de leurs cendres, avec de fréquents tests de détection qui continuent de se dérouler un peu partout dans le pays. Mais, parce que rien ne vaut la compétition pour que les talents en herbe s’exteriorisent et s’affermissent davantage, un ambitieux programme international leur a été concocté qui leur permettra de participer, cette année, à plusieurs tournois, dont notamment les championnats arabes, africains et méditerranéens prévus respectivement en Jordanie, en Tunisie et en Grèce. Pour résumer, disons que ça promet, sauf que, pour espérer tirer, à l’avenir, pleinement profit de cette audacieuse stratégie futuriste, il faut tout faire, vraiment tout faire, pour que les fonds de financement alloués à celle-ci ne viennent pas à tarir un jour.