Les Sfaxiens sont devant l’obligation de battre l’ESHS pour ne pas jeter définitivement l’éponge et afin de maintenir un brin d’espoir de se qualifier au play-off.
La mission des «Noir et Blanc» est devenue plus que délicate. Elle est quasi impossible. La défaite devant l’UST les a mis dans de très mauvais draps et dans une situation critique. Il ne leur reste qu’à l’emporter coûte que coûte à Hammam-Sousse et à empocher les 3 points face au C.S.Chebba lors de la dernière journée et prier pour des résultats favorables (un faux pas du CAB à Bizerte face au ST ) pour s’octroyer la 4e place. Sinon, Chadi Hammami et ses coéquipiers pourront dire adieu au Play-Off et auront à se préparer à livrer une dure bataille dans le groupe du Play-Out pour assurer leur survie en Ligue1. Triste destin pour un CSS qui n’est plus que l’ombre de cette équipe qui jouait le plus beau football du championnat tunisien et qui donnait frissons et frayeurs à tous ses adversaires. L’entraîneur Maurizio Jacobacci a été limogé et Anis Boujelbène, son adjoint, a pris sa place. Un remaniement qu’on espère suffisant pour déclencher une réaction rageuse, redresser in extremis la barre et sauver la face. Mais contre une équipe de Hammam-Sousse qui joue elle aussi sa peau, le succès n’est pas chose acquise. Le nouveau chef de staff du CSS n’a pas de solution miracle ni de baguette magique pour donner des ailes à un groupe essoufflé dont le moral est plus qu’à plat. Le seul atout dont il dispose qu’il peut et doit utiliser c’est d’aligner une formation à vocation purement offensive et de changer la formule de sa ligne avant (véritable point d’interrogation et le bât qui blesse avec la maigre moisson de 6 buts en 12 matches). Et de faire ainsi confiance d’entrée à une nouvelle force de frappe composée du trio recruté Baraket El Hamidi, Amen Allah Haboubi et Zied Ben Salem pour animer le jeu d’attaque, créer une ribambelle d’occasions de marquer et concrétiser et faire preuve d’efficacité dans les essais au but. Il va lui falloir avoir l’audace d’oublier des «grands» noms en carton dans son équipe comme le trio Abdallah Amri, Achraf Habbassi et Ismaîl Diakhité qui n’ont rien donné ni prouvé par rapport à leur valeur intrinsèque. Oser, opter pour le changement, pour le quitte ou double, pour le «ça passe ou ça casse», c’est la seule voie d’un inévitable exploit.