Début d’une série de réunions de concertation pour un avenir meilleur.
Au lendemain de la décevante participation au dernier Mondial, les membres de la famille du handball tunisien, toutes tendances confondues, commencèrent subitement à tenir le même langage, en privilégiant, pour une fois, la voix de la sagesse. Et cela en enterrant la hache de guerre, tout en appelant à l’urgence d’aller ensemble au chevet de ce sport, dans l’objectif de trouver des remèdes aux maux dont il ne cesse de souffrir.
Prenant au dépourvu ceux qui croyaient qu’il ferait la sourde oreille à cet appel, le président de la fédération a pris l’initiative d’annoncer la couleur, en invitant, avant-hier, ses prédécesseurs à venir s’asseoir à la table des débats. Ont répondu présents les anciens patrons de la Fthb, Mehdi Khouaja, Yassine Boudhina, Mourad Mestiri et Afif Kilani. Selon certaines indiscrétions, ces retrouvailles ont été jugées «chaleureuses, franches et constructives». Voilà un premier point de gagné..
Elargissement
Après cette réunion au cours de laquelle il a sans doute pris acte des suggestions de ses invités, Karim Helali a annoncé que ce n’est là que le début d’une série de réunions de concertation qu’il compterait élargir aux autres forces vives du handball tunisien, à savoir les anciens DTN de la fédération, les ex-entraîneurs nationaux, les responsables et entraîneurs de clubs, les anciennes gloires, les conseillers techniques régionaux, les ligues, etc. Cette démarche, on ne peut que l’applaudir. D’abord, parce qu’elle est de nature à faire chuter la tension qui pèse aujourd’hui sur le paysage handballistique du pays, lourdement affecté par les luttes des clans sur les réseaux sociaux.
Ensuite, parce que rien ne vaut le dialogue et la concertation qui demeurent la condition sine qua non pour le rétablissement de l’union sacrée entre les membres de la famille.
