L’HEURE a-t-elle, enfin, sonné pour que les autorités publiques se penchent, sérieusement, en partenariat avec les organisations onusiennes spécialisées, sur l’examen de la situation précaire et hautement inquiétante, voire autorisant toutes les craintes possibles, relative à la présence sur le sol tunisien de ces dizaines de milliers de citoyens originaires de plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne ?
La question s’impose et exige une réponse immédiate de nature à éclairer les points d’ombre et à rassurer les inquiétudes des uns et les craintes des autres à la lumière des dépassements, des dérives, des erreurs, pour ne pas dire les crimes, commis, ces dernières semaines, par certains parmi «nos hôtes» à l’encontre de leurs propres concitoyens ou de certains citoyens tunisiens, en de rares occasions, faut-il avoir l’honnêteté de le reconnaître.
En effet, certaines pratiques auxquelles encore une partie infime des «Africains» a recours dans le but de régler leurs problèmes ou différends internes, en considérant, à tort, qu’il est de leur droit de se rendre justice eux-mêmes à l’écart de l’intervention des pouvoirs compétents tunisiens commencent à inquiéter beaucoup de Tunisiens et à les pousser à appeler qui de droit à intervenir, tout en respectant scrupuleusement les conventions internationales relatives à la présence des étrangers sur le sol national, dans le but de faire régner la quiétude et la tranquillité et aussi dans l’objectif d’éradiquer les comportements contraires à la loi et les pratiques qui ne font qu’accentuer les tensions et les incompréhensions.
Loin d’appeler à ce que les citoyens de l’Afrique subsaharienne soient traités comme de potentiels criminels ou «des hors-la-loi dormants», l’ambition est de penser à une stratégie concertée entre les autorités tunisiennes, d’une part, les organisations onusiennes spécialisées et les associations qui représentent ces mêmes citoyens, d’autre part, laquelle stratégie aura pour objectif principal de faciliter, au maximum, le séjour temporaire de «nos frères africains» parmi nous, qui pour achever ses études supérieures, qui pour rejoindre les pays où ils désirent bénéficier du statut de réfugié, conformément à la réputation de la Tunisie comme terre d’accueil, de tolérance et de dialogue.
KHEMIRI
13 février 2023 à 21:21
Autant j’ai pu et réussi à comprendre le sujet de votre éditorial, autant je demeure « sidéré » par la qualité rédactionnelle : 26 lignes en seulement 4 paragraphes : (2 x 5 L + 2 x 8 L) ! Il faut avoir du souffle et une endurance pour lire ces pavés ! Quant au fond du problème, il appartient aux autorités concernées de s’en préoccuper. (NB : inutile de préciser « publiques »…!)