Encore une fois, pas de matches télévisés le week-end dernier. Les seizièmes de finale sont passés lamentablement inaperçus. Et dire que c’est une compétition que tout le monde aime, vu que, contrairement au championnat, les préjugés et les pronostics n’ont pratiquement pas de poids. Et les résultats et les scénarios des matches ont validé cette idée.
Malheureusement, ce fut un «black out» total : pas d’image TV comme en championnat. Juste la controversée et piteuse plateforme digitale qui ne peut pas assurer, techniquement parlant, une image continue. Alors jusqu’à quand devra-t-on endurer cette misère ? Jusqu’à quand nos télévisions, et en premier lieu la Télévision nationale, vont-elles dormir et ne pas assurer leur boulot naturel ? C’est qu’à la longue, cette histoire devient encombrante et même «honteuse». Comment réaliser qu’un championnat local et une coupe ne se transmettent pas dans les chaînes TV locales ? Ça ne se produit qu’en Tunisie a priori.
Et là, on ne peut que s’en prendre en premier lieu à la télévision tunisienne publique financée par l’argent du contribuable. Ça se voit qu’aucun effort n’est fait pour passer les matches et gagner en recettes publicitaires. Malheureusement, et dans ce cas précis, ceux qui gèrent cette institution, en perdition vertigineuse, veulent passer les matches aux moindres coûts et efforts, c’est-à-dire sans payer le montant juste. La télévision et le football, ce sont deux choses inséparables : un média c’est fait pour promouvoir le foot et gagner de l’argent derrière. L’un vit de l’autre. Bizarrement, c’est la deuxième saison de suite qui entame le dernier virage, et nos télévisions (y compris celles privées qui ont raté techniquement la tentative de retransmission des matches) s’absentent. A leur tête une télévision publique qui s’est «habituée» à bâcler et à attendre qu’on lui offre tout gratuitement.
On a donc «tué» cette passion pour le championnat et également pour la coupe. Quand on ne peut pas regarder une compétition à la télé, cela n’a aucune valeur, et sa popularité chute. Loin des yeux…