les Etoilés se sont montrés plus entreprenants en seconde période de jeu. Le résultat a suivi grâce, entre autres, à l’opportunisme d’Oussama Abid. Les Sfaxiens ne peuvent en vouloir qu’à eux-mêmes.
Stade olympique de Sousse. ESS bat CSS : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But d’Oussama Abid (67’). Arbitrage de Mehrez Melki.
ESS : Mathlouthi, Ghedamsi, Boughattas, Brigui, Ben Ali(Sidibé), Mbé, Jelassi, Abid (Msakni), Boutmène (Chammakhi), Ben Hssine et Bongonga.
CSS : Dahmen, Ghram, Hamrouni, Mhadhbi, Zammouri, Conté, Camara (Hammemi), Trabelsi (Ben Salem), Ali, Habboubi et Kante (Habessi).
Affiche de cette journée inaugurale des play-offs, le classico de Sousse a déçu plus d’un dans sa première mi-temps, en termes de qualité mais aussi de volume de jeu, et ce, de la part des deux protagonistes, l’Etoile et son hôte sfaxien. Des adversaires qui cherchaient, pourtant, à se relancer, notamment après leurs échecs en Coupe de Tunisie. Le classico d’hier était l’occasion pour les deux équipes de se relancer et profiter de la première journée de la phase de play-off pour faire un nouveau démarrage. Sauf que la pression du résultat était telle qu’elle a pesé lourdement sur les jambes des 22 acteurs durant la première période de jeu où on a eu un mal fou à noter de véritables occasions de scorer. Par ailleurs, il a fallu attendre la 19’ de jeu pour pouvoir assister à la première véritable et, par ailleurs, l’unique occasion nette de cette première mi-temps quand, suite à un corner, Ghedamsi reprit légèrement à côté des filets de Dahmen.
Le portier étoilé, Aymen Mathlouthi, a été, lui, l’auteur d’un seul arrêt, mais sans réel danger et ce, à la fin de la première mi-temps (42’). Une première mi-temps marquée par deux changements forcés pour cause de blessure avec la sortie de l’Etoilé Ben Ali et du Sfaxien Kanté.
Un but, une évocation…
La deuxième mi-temps du classico de Sousse a été beaucoup plus intéressante à suivre grâce à un volume de jeu plus important, développé par des Etoilés, beaucoup plus entreprenants. On ne peut pas dire autant de la part des hommes d’Anis Boujelbène. Alors que les Sfaxiens se contentaient de rester dans leur moitié de terrain à éloigner un éventuel danger, les Etoilés, qui montaient souvent en attaque, ont réussi à créer le danger, à même de pousser la défense adverse à la faute. Et à force de subir de plein fouet le jeu de leur hôte, les Sfaxiens ont fini par craquer. On jouait la 67’ de jeu quand la balle de Boutmène toucha la main de Zammouri en pleine surface de réparation. L’arbitre du match accorda dans la foulée un penalty, mais son sifflet ne s’est pas fait entendre. Dans la confusion, Oussama Abid reprit le ballon, l’arbitre accorda l’avantage de jeu. Et Abid de tromper la vigilance du portier sfaxien Dahmen.
Un but qui suscita la colère du banc sfaxien. Au premier arrêt de jeu, un dirigeant accompagné du capitaine Dahmen, a déposé une évocation, estimant que l’arbitre aurait dû revenir au penalty.
Cela dit, le but d’Abid a été validé et, sur le terrain, la réponse des hommes d’Anis Boujelbène s’est fait attendre. En vain. Aucune occasion n’a été enregistrée de la part des attaquants sfaxiens aux abonnés absents. Les Etoilés, eux, ont su gérer leur avantage au score sans prendre de risques inutiles. Et ils ont fini par remporter une victoire méritée, ayant été plus entreprenants. Les Sfaxiens, qui se sont contentés de défendre et n’ayant rien entrepris ou presque, ne peuvent en vouloir qu’à eux-mêmes.
Après le coup de sifflet final, Anis Boujelbène a annoncé au micro d’Al Kass que le classico d’hier était son dernier match à la tête du CSS.