Il faisait, à un moment donné de sa carrière sportive, la Une des médias au milieu des années 70 et les années 80 tellement il était élégant dans son jeu. Il était à deux doigts d’être parmi la grande équipe nationale de 1978, mais son manque d’ambition lui a coûté de demeurer sur place au CAB ! Il était adulé par le public «jaune et noir» comme l’était feu Hamadi Agrebi au CSS. Un talent doué, jouant des deux pieds et il ne laissait rien passer dans l’axe central de l’équipe cabiste. On se rappelle encore cette finale de la Coupe de Tunisie en 1982, remportée haut la main contre le CA au cours de laquelle il était au four et au moulin et a excellé aux côtés de feu Yassine Dziri, Salah Challouf, Hamda Ben Doulet, Adel Smirani pour ne citer que ceux-là. Deux années plus tard, lors de la saison 1983-1984, il a été l’un des artisans du trophée du championnat après une saison où on a assisté à un suspense à couper le souffle, suspense qui a duré jusqu’aux dernières minutes de l’exercice. Larbi Baratli, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était surtout d’une modestie rare et l’ami de tout le monde. Repose en paix et merci pour les services rendus au club. Nos condoléances à ses proches et à la large famille cabiste.
