Accueil Sport ESS | Trois chocs en deux semaines : Le groupe fourbit ses armes

ESS | Trois chocs en deux semaines : Le groupe fourbit ses armes

 

L’ESS, qui a été étincelante à Tataouine, compte enchaîner et attend l’US Monastir de pied ferme dans moins de 10 jours. Mission : la gagne.

Quoi de mieux avant le double choc face aux cadors tunisois, que d’affronter l’US Monastir à « L’Olympico » de Sousse ? Même si les gars du Ribat ont souvent joué de vilains tours à l’ESS comme l’an passé, lors des play-offs (les Etoilés ayant perdu à l’aller et au retour), c’est le moment de mettre fin au léger ascendant du voisin monastirien depuis 2017. Et les arguments ne manquent pas avec les retrouvailles de Benzarti face à ses anciens poulains bleus.

Avec trois chocs consécutifs dans moins de 10 jours et durant deux semaines, c’est le tournant de la saison qui s’annonce pour l’ESS. Un match difficile à négocier, mais avec comme seul objectif : la victoire. Parce qu’en football, seule la victoire est belle.

Reprendre l’ascendant

Il faudra, à coup sûr, profiter de la fatigue accumulée par l’adversaire qui jongle entre les compétitions pour le piquer au vif. Histoire de replacer l’ordre des forces en présence dans ces play-offs.

Par le passé, l’Etoile n’a pas eu de peine à dominer l’USM, lorsque l’adversité était déséquilibrée, avec en face des « Rouge et Blanc » de l’Etoile bien au-dessus. L’historique des 25 derniers matchs depuis 2008 penche en faveur de l’ESS qui compte 11 victoires contre 7 pour l’USM et 7 matchs nuls. Désormais, il faut compter avec le club de Monastir dans l’élite tunisienne. Si bien que le «big four» est devenu une sorte de «big five».

Un mois d’avril déterminant

En continuant de préparer sans relâche ce match important à gagner avant de retrouver l’EST et le CA, l’Etoile Sportive du Sahel n’a pas d’autre choix que de vaincre et convaincre. A défaut, le club risque de rentrer dans les rangs même s’il y a encore 9 matchs à disputer par la suite. Parce que la loi des séries le veut ainsi, qu’il faut poursuivre la série positive avant la fin de la phase aller des play-offs.

Cela fera un mois sans match officiel depuis le déplacement à Tataouine et un match amical gagné contre Ahly Tripoli, le 22 mars dernier. Le manque de rythme dans les jambes doit être compensé par l’envie de gagner à toute épreuve.

Depuis plus d’une semaine, les entraînements se déroulent dans une bonne ambiance avec beaucoup de concentration et d’abnégation. Toutes les séances d’entraînement se déroulent au Stade M’hamed Maârouf. On voit Faouzi Benzarti donner des consignes aux joueurs, échanger avec son second adjoint Mohamed Ali Nafkha, Alaya Brigui aux prises amicales avec Soumaila Sidibé, Yassine Chikhaoui, blessé venu encourager ses camarades. Un autre joueur, longtemps blessé quant à lui, a repris les entraînements. Il s’agit de l’ex-international Mohamed Amine Ben Amor qui joue de malchance depuis 4 ans. L’esprit de club revient petit à petit, lui qui s’est dissipé selon les dires d’un ex-joueur de l’ESS des années 1970, Rachid Mekki,  qui désavoue quelque peu la gestion actuelle par le comité directeur qui n’a plus « l’état d’esprit de rassembleur ». Les joueurs vont devoir se donner à chaque match pour mettre fin au scepticisme qui règne dans le cœur des plus grands fans du club du Sahel.

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