Rompre avec l’abstinence en championnat et soulever à terme le trophée tant convoité du titre passent forcément par quelques «clean sheet» face aux cadors, à commencer par le tenant «sang et or»…
Centenaire cette année, l’USM s’est considérablement développée ces dernières années sans pour autant soulever le trophée tant convoité du championnat.
Loin derrière les «intouchable» au palmarès des clubs bardés de titres locaux et continentaux, à l’instar de l’EST, du CA, de l’ESS et du CSS, l’USM du haut des 100 ans d’existence, est forcément prête pour le grand frisson, cette saison, au vu de ses capacités et de son parcours, toutes compétitions confondues jusque-là. Il est donc temps de récolter à terme, après avoir caressé des yeux et même touché du doigt le titre de champion, ces dernières années.
A Monastir, et même dans le microcosme sportif tunisien, tout le monde s’accorde à dire que c’est une anomalie qui pose forcément la question des priorités entre finir placé en championnat ou garnir l’armoire à trophées. Aujourd’hui, l’USM n’est plus cet outsider ambitieux, ce trouble-fête qui prend un malin plaisir à bouleverser la hiérarchie. Non, à présent, les Bleus sont candidats au titre et les traditionnels concurrents-postulants n’ont qu’à bien se tenir !
L’appétit continental, aidant
Le titre passe donc cette saison par la case play-off où le must du football local fait acte de présence. Et pour départager tout ce beau monde, les confrontations directes, à commencer par celle de cet après-midi entre les gars du Ribat et ceux de Bab Souika, ne manqueront pas de nous en apprendre davantage sur la hiérarchie qui s’installe. Ce faisant donc, l’appétit continental, aidant, les Bleus entendent surfer sur la vague du succès en s’offrant le champion en titre dans son fief de Radès. Pas évident cependant. L’EST aligne, assure et caracole en C1.
Un gros challenge donc, un défi de taille pour la bande à Darko Novic cet après-midi. Après avoir focalisé sur la C3 et la brillante entrée en lice en Coupe arabe, les Monastiriens doivent maintenant prioriser le championnat, là ou ils ont une carte à jouer. Aux Ben Saïd, Tka, Ouattara, Saghraoui, Omrani, Aloui, Guesmi, Harrabi, Boutiche, Bouzayane et autre Traoré de se hisser à la hauteur de l’événement face au champion en titre, avant d’enchaîner face au leader étoilé dans son fief de l’Olimpico. A cœur vaillant.