Accueil Culture Présentation du roman «Siqal, l’antre de l’ogresse» de Mohamed Harmel, aujourd’hui à la Cité de la Culture: Au commencement fut l’oralité

Présentation du roman «Siqal, l’antre de l’ogresse» de Mohamed Harmel, aujourd’hui à la Cité de la Culture: Au commencement fut l’oralité

«L’écriture ressemble à une entreprise de fidélité aux contes et aux compteurs affectueux qu’ont été mes grands-parents. Et être fidèle n’est-ce pas aussi trahir avec amour et reconnaissance ?»

Après la librairie Mille Feuilles à La Marsa, c’est à La maison du roman à la Cité de la culture Chedli Klibi que le romancier Mohamed Harmel  présentera et dédicacera, aujourd’hui 12 avril, son dernier opus «Siqal, l’antre de l’ogresse» édité chez Déméter.

Architecte de formation, Mohamed Harmel est auteur des deux romans primés par le Prix Comar : «Sculpteur de masques» (Prix Découverte en 2013) et «Les rêves perdus de Layla» ( Prix spécial du jury en 2016) et d’un essai.

Après ses deux premiers romans, Harmel a entamé un parcours de recherche en philosophie à Tunis. Travaillant sur la philosophie et la littérature et grand passionné de l’univers singulier de Haruki Murakami, il publie en 2021 chez Nirvana un recueil de réflexions conjuguant approches philosophiques, esthétique et psychanalytique de l’œuvre de l’écrivain japonais.

Son nouveau roman qui confirme sa fascination pour le fantastique et l’onirique a été nourri par les contes que lui racontait sa grand-mère :  «L’origine de mon désir d’écriture remonte aux contes d’ogres et d’ogresses que me racontait ma grand-mère, que j’écoutais avec horreur et fascination mêlées. Je plongeais dans un monde que je n’ai plus quitté. Écrire est donc pour moi une manière de donner consistance à un univers peuplé de créatures et de fantômes, de mystères et de secrets, de terreurs et d’espoirs, de rêves et de cauchemars.», note-t-il dans ce sens.

Un héritage oral que le romancier réinvestit et honore :  «Le point de départ réside dans l’écoute des récits oraux indissociables de la tendresse. L’écriture ressemble à une entreprise de fidélité aux contes et aux compteurs affectueux qu’ont été mes grands-parents. Et être fidèle, n’est-ce pas aussi trahir avec amour et reconnaissance ?», écrit-il encore.

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