« Blockchain chain » explique que les marchés émergents dominent les transactions de crypto-monnaie et que la région « Mena » abrite trois des 30 premiers pays émergents concernant l’adoption des monnaies numériques, cette année, à savoir la Turquie (12e au niveau mondial), l’Egypte (14e) et le Maroc (24e).
D’après une récente étude effectuée par la plateforme de données «Blockchain chain », les transactions en crypto-monnaie des investisseurs individuels dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) se sont élevées à environ 566 milliards de dollars, et ce, entre juillet 2021 et juin 2022, en hausse de 48% en glissement annuel. Selon la même source, cette région constitue le marché de la crypto-monnaie à la croissance la plus rapide au monde, avec 9,2% du total des transactions de crypto-monnaie au cours de la même période.
Pour préserver l’épargne
Selon les recherches réalisées par «Blockchain chain », les transactions de crypto-monnaie sont effectuées, principalement, au sein des marchés émergents et de la région « Mena ». D’ailleurs, la région Mena abrite trois des 30 premiers pays émergents concernant l’adoption des monnaies numériques cette année, à savoir la Turquie (12e), l’Egypte (14e) et le Maroc (24e).
Il est également à préciser que selon l’étude, l’attractivité des monnaies électroniques cryptées (crypto-monnaie) a augmenté en Turquie et en Egypte pour préserver l’épargne, à un moment où leurs monnaies, à savoir la Livre turque et la Livre égyptienne se sont dévalorisées. Ainsi, la Turquie constitue le plus grand marché de crypto-monnaie au Moyen-Orient, et les Turcs ont investi dans ce secteur 192 milliards de dollars de juillet 2021 à juin 2022. Le travail de « Blockchain chain » montre, d’autre part, que l’Arabie saoudite présente un fort potentiel sur le marché des crypto-monnaies. Son volume de transaction a augmenté de 195%. L’Arabie saoudite n’en est pas à son premier pas en faveur du développement de la « blockchain » dans le pays. En avril dernier, l’assistant du ministre saoudien de l’Intérieur pour la technologie avait déclaré étudier la possibilité de mettre en œuvre la « blockchain » et les crypto-monnaies au sein du gouvernement. Il a, aussi, précisé que l’Arabie saoudite se devait d’aller de l’avant en matière de « blockchain » et de crypto-monnaie. « Le pays doit accueillir toutes les personnes talentueuses du secteur pour développer des solutions innovantes », a-t-il mentionné. Un discours pour le moins enthousiaste et largement favorable à l’utilisation et au développement de la technologie « blockchain » dans le pays.
Les Emirats arabes unis ont enregistré des transactions sur le marché d’environ 38 milliards de dollars au cours de la même période, contre environ 28 milliards de dollars une année auparavant. Dans une récente annonce, le régulateur des valeurs mobilières des Emirats arabes Unis a annoncé qu’il allait « commencer à plancher sur les demandes de licences effectuées par plusieurs acteurs du monde de la crypto-monnaie ». Il faut savoir que les Emirats arabes Unis ont souvent été présentés comme un eldorado pour les « cryptophiles » en raison d’une fiscalité très douce.
Aux pays du Golfe, la réglementation est aujourd’hui très claire. Elle fonctionnera grâce à un système de licence obligatoire. Un système qui s’applique à toutes les entreprises souhaitant fournir des services cryptos dans ces pays. A moins que celles-ci ne soient déjà autorisées dans les zones franches financières des EAU. Un élément qui avait permis à la crypto de largement se développer aux pays du Golfe. Comme l’illustre la proportion d’Emiratis détenant des actifs numériques (plus de 27 %).
La Russie en deuxième position !
La même source à fait savoir que les principaux déterminants d’achat de crypto-monnaies dans les pays du Golfe diffèrent de ceux du reste des pays de la région. Cette différence s’explique par l’adoption par la jeune génération, en particulier dans les pays du Golfe, de la technologie et leurs revenus relativement élevés. L’adoption des monnaies virtuelles dans ces pays ne se limite pas aux particuliers, mais comprend, également, les institutions financières et les banques du Golfe, qui ont été les premières à y investir.
Il y a quelques jours, une annonce à été faite et qui a, plus ou moins, étonné le monde. Dans un changement remarquable dans le jardin international de l’exploration des crypto-monnaies, la Russie a, en fait, grimpé pour devenir le deuxième plus grand centre d’exploration de bitcoins (BTC) de la planète, avec les Etats-Unis qui maintiennent leur propre rôle de précurseur. Cette progression a des ramifications considérables pour les clients, les organisations et également les amateurs du monde entier, car le marché de la cryptographie se développe rapidement.