Le Pddu a rappelé des faits survenus à l’époque où le mouvement Ennahdha était au pouvoir, citant en exemple « la montée en puissance du terrorisme à travers l’infiltration des organes de l’Etat, la formation de corps parallèles, de syndicats sécuritaires pro-Ennahdha et la constitution de réseaux d’envoi des jeunes aux foyers de tension avec une diffusion de la culture du takfir ».
Le mouvement Ennahdha a fait savoir qu’il déposera une plainte pénale en référé contre le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Pddu), Mongi Rahoui, à la suite de sa déclaration « truffée d’accusations infondées et insensées et d’incitation à la haine contre le mouvement ».
«Ennahdha fait porter au SG du Ppdu « les retombées de ses allégations contre le mouvement Ennahda et les menaces proférées contre ses militants ».
Le parti considère que Rahoui est « une personne dénuée de qualités et qu’il a été expulsé de son parti, n’ayant plus d’autre rôle à jouer que de provoquer des troubles et colporter des mensonges contre le mouvement Ennahdha. En essayant de saborder les fondements mêmes du principe de coexistence qui prévaut entre les Tunisiens ».
Dans une déclaration publiée, mercredi, à la suite de l’attaque de Djerba, le Ppdu (clan Mongi Rahoui) a vivement dénoncé cette opération « odieuse », estimant qu’il s’agit d’une « nouvelle tentative pour porter atteinte à la stabilité du pays qui se poursuit, selon lui, depuis la montée du mouvement Ennahdha au pouvoir en Tunisie».
Dans sa déclaration le Ppdu a rappelé des faits survenus à l’époque où le mouvement Ennahdha était au pouvoir, citant en exemple « la montée en puissance du terrorisme à travers l’infiltration des organes de l’Etat, la formation de corps parallèles, de syndicats sécuritaires pro-Ennahdha et la constitution de réseaux d’envoi des jeunes aux foyers de tension avec une diffusion de la culture du takfir ».
Le Ppdu est revenu sur le « timing suspect » de cette opération, affirmant qu’elle «coïncide avec les signes annonciateurs du redressement du pays et l’ouverture de procès contre les symboles du terrorisme et leurs complices, dont le chef de file est Rached Ghannouchi».
Le parti a précisé que cette attaque vient témoigner encore une fois du recours des islamistes à la violence armée chaque fois que l’étau se resserre autour eux, rappelant les propos prémonitoires de Chokri Belaïd, martyr de la gauche tunisienne qui avait à maintes reprises prévenu contre ces scénarios sanglants.