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Les défis vitaux à relever

Editorial La Presse

 

Aujourd’hui et plus que jamais, l’être humain vit le syndrome de la pénurie d’eau, d’énergie, d’air frais, de denrées alimentaires. Ce 21e siècle s’apparente en ce moment à un énorme casse-tête international et générationnel pour assurer l’énergie en premier lieu et l’eau également, alors que technologiquement, ce qui a été atteint relève du miracle et de l’impensable. Cette contradiction interpelle l’étonnement : comment expliquer qu’on soit revenu à chercher la satisfaction des biens de première nécessité alors que le savoir et l’innovation technologique sont à leur summum ? En tout cas, les pays développés et riches, qui ont le monopole de la science et de l’innovation, ont déjà avancé dans leurs recherches des solutions à la pénurie et des ressources alternatives dites propres. Pour ce qui est des pays sous-développés, ils ne font que suivre et passer au troc classique : leurs ressources naturelles contre le gaz, le pétrole et l’eau entre autres, mais toujours cet avantage est accordé aux grandes puissances qui dictent leur loi. Le défi pour ces pays développés dotés de richesses naturelles est de trouver des opportunités de collaboration avec les pays riches selon le principe gagnant-gagnant, et en même temps essayer de rationaliser leur consommation en ces temps de disette expliquée par l’épiphénomène du réchauffement planétaire.

Il va sans dire que ces défis énergétiques et hydrauliques sont liés à une prise de conscience générale dans les pays sous-développés qui savent bien qu’ils n’ont pas un grand pouvoir d’action et de négociation. Passer le message dès le jeune âge aux nouvelles générations et leur inculquer les bases d’une éducation écologique qui se fonde sur le maintien de l’équilibre environnemental et sur l’économie de la consommation, est essentiel pour relever les défis du 21e siècle. On parle d’économie verte et bleue, on investit tant dans les énergies renouvelables et on traite sous toutes les formes l’eau, pour vous dire que ce n’est plus un défi classique et théorique, mais plutôt une urgence, un mode de fonctionnement humain et planétaire qui essaye de rompre avec le modèle industriel classique. Avant la technologie  et les inventions dans ce domaine, c’est l’éclairage des esprits et l’attitude positive et constructive qui vont nous aider à surmonter ces problèmes épineux d’énergie et d’eau.

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