La Fédération de l’enseignement de base rejette les propositions du ministre de l’Education avancées jusque-là, contrairement à la Fédération de l’enseignement secondaire qui a conclu un accord avec l’autorité de tutelle.
La Fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) a décidé d’observer le 16 juin une journée de colère.
Les instituteurs venus de toutes les régions du pays seront en première ligne, en application de la décision de la commission administrative sectorielle, tenue le 9 mai dernier, a annoncé le secrétaire général adjoint de la Fédération, Taoufik Chebbi. Dans une déclaration, Chebbi a indiqué que ce mouvement est décrété en protestation contre le blocage des négociations avec le ministère de l’Education, depuis le 3 mai dernier.
Les accords convenus entres les deux parties n’ont pas été mis en œuvre ni les revendications satisfaites, critiquet-il.
Cette journée de colère, qui se déploie à l’échelle nationale, fait partie d’une série de mouvements organisés par la Fédération, tels que la rétention des notes des trois trimestres et des sit-in observés dans plusieurs régions. La Fédération a décidé de tenir une conférence de presse aujourd’hui, vendredi 9 juin, pour éclairer l’opinion publique sur les causes de ces protestations et pour répondre aux déclarations du ministre de l’Education qui avait appelé «les instituteurs à faire prévaloir le sens du patriotisme et à remettre les notes des élèves».
Chebbi a affirmé que la rétention des notes se poursuit jusqu’à parvenir à un accord, précisant que la Fédération générale de l’enseignement de base est attachée au dialogue pour garantir le succès de l’année scolaire et revendique l’application des accords, notamment ceux du 16 novembre 2022 et du 1er mars 2021.
La Fédération de l’enseignement de base rejette les propositions du ministre avancées jusque-là, contrairement à la Fédération de l’enseignement secondaire qui a conclu un accord avec l’autorité de tutelle.