L’été s’annonce déjà, et c’est un casse-tête qui s’installe sur les routes tunisiennes marquées par les dépassements en tous genres dus à certains conducteurs. Nos routes ne sont pas sûres, elles sont dangereuses à l’image de ces voitures folles et de ces conducteurs légers et irresponsables.
En été, les routes, qui se trouvent encombrées avec le retour des Tunisiens expatriés, sont le théâtre de tout ce qu’on peut imaginer comme infractions : vitesse, volants incontrôlables avec des exercices dignes de la formule 1 sur de petites routes, conducteurs en état d’ébriété, scènes de délinquance de la part surtout des jeunes conducteurs qui prennent le volant pour démonter un talent de pilote avec ces manœuvres dangereuses qu’ils ne peuvent pas contrôler et malheureusement des accidents mortels qu’on ne peut éviter chaque année.
La question est-elle liée à un manque de contrôle ou à l’absence de suivi et d’application de la loi de la part des policiers concernés ? Dans la plupart des cas, ça va plus loin. C’est une culture de facilité et une incapacité à assumer les responsabilités qu’impose le volant. Les permis octroyés deviennent si faciles et si abordables pour des adolescents incapables encore de réaliser et de mesurer le risque des dépassements routiers, et aussi l’accès facile à la voiture sans qu’il y ait une initiation conséquente aux obligations de la route pour un jeune conducteur. Ce qui se passe sur nos routes dans et hors des villes devient insupportable, d’autant que l’on reste trop indulgent devant ces infractions dangereuses et malintentionnées. L’Etat doit revoir sa politique dans ce domaine et aller au-delà des classiques et dépassés outils de sensibilisation unilatérale qui ne donnent plus de résultats palpables. La route est aujourd’hui très dangereuse et ceci on le vit au quotidien. L’on fait les frais illico presto et chèrement aussi. Arrêtons ce fléau dévastateur et faisons le nécessaire pour que ces dépassements soient pénalisés comme il faut !
