Accueil Culture Ouverture du Festival arabe de la radio et de la télévision (Asbu) : Deux retours et un évènement

Ouverture du Festival arabe de la radio et de la télévision (Asbu) : Deux retours et un évènement

 

Ouverture lundi du Festival arabe de la radio et de la télévision avec un hommage rendu à la Syrie qui signe le retour des relations diplomatiques.

Voici l’un des événements médiatiques le plus ancien et le plus authentique dans le monde arabe qui retrouve son chemin vers la Tunisie. Un retour en Tunisie pour la 23e édition après une 22e édition qui a eu lieu en Arabie saoudite. Cela est pour le premier retour. Retour aussi de la participation syrienne après la reprise des relations diplomatiques relancées par le Président Kaïs Saïed, lors du dernier Sommet arabe. Cela pour le second retour. Autre nouveauté affichée aussi pendant cette édition, c’est la signature des accords entre le festival, le ministère des Affaires culturelles et le ministère du Tourisme, ce qui a fait d’ailleurs l’objet d’une rencontre professionnelle sur le rôle des médias dans la promotion du tourisme dans les pays arabes.

L’ouverture a eu lieu donc à la Cité de la culture Chedly-Kelibi, lundi dernier, dans une ambiance conviviale à vrai dire et loin des fla-fla habituels et parfois pompeux des festivals de cinéma.

crédit photo : © Koutheir KHANCHOUCH

L’ouverture de la soirée a donné d’ailleurs le «là» politique qui signe le retour des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie avec l’hommage rendu au ministre syrien de la Communication, Botros El Hallak, et à la ministre des Affaires culturelles, Hayet Guermazi Guettat. Un bon signe à notre sens, car les festivals doivent aussi constituer une occasion pour fédérer. Ont été honorés, au début de la soirée également, l’artiste égyptienne Shirine, l’acteur syrien Milad Youssef, l’actrice syrienne Rawa Al-Saadi, l’artiste libanais George Khabbaz, l’artiste Fatima Al-Hosani des Émirats arabes unis, le réalisateur et acteur libyen Hassan Qarfal et l’actrice et réalisatrice Sanaa Akroud du Maroc.

Côté médias, le festival honorera Abdel Aziz Kassem de Tunisie —qui a occupé auparavant le poste de directeur de la radio et de la télévision tunisiennes—, Inès Jawhar, ancienne directrice de la radio et de la télévision égyptiennes, la réalisatrice du Royaume de Bahreïn Inès Yacoub, le dramaturge Taqi Addine Soubira des îles Comores et le réalisateur tunisien Moncef Baldi.

Dans la catégorie des compositions musicales et des chansons, «Tambat», du compositeur tunisien Mohsen El Matri, a remporté le deuxième prix de 3.000 dollars et «Wahaj» de Salah Bin Jemaa Al Raisi (Sultanat d’Oman) a remporté le premier prix de 6.000 dollars. Alors que la chanson «Ayneki» de Nawal Al-Busadia du Sultanat d’Oman a remporté le deuxième prix de 6.000 dollars, le premier prix doté de 9.000 dollars est allé à la chanson «Bahlam» de l’artiste égyptienne Nadia Mustafa.

Essentiellement musicale, la soirée ! Aussi pas trop de discours ni de formules consacrées.

Une soirée musicale assurée par Mohamed Ali Kammoun, qui revisite le patrimoine andalou et tunisien entre autres. Notons que, pour cette année, 90 œuvres télévisées figurent dans la compétition officielle et 50 œuvres dans la section parallèle. Dans la sélection des radios, 129 œuvres ont été sélectionnées dont 108 dans la compétition.

crédit photos : © Koutheir KHANCHOUCH
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