Accueil Sport En marge de la deuxième édition des Jeux africains de plage : La méthode Ben Yacoub à l’œuvre

En marge de la deuxième édition des Jeux africains de plage : La méthode Ben Yacoub à l’œuvre

 

Clôture, donc, vendredi 30 juin, de la deuxième édition des Jeux africains de plage qui avaient débuté une semaine auparavant à Hammamet avec la participation de plus de mille athlètes en provenance de 50 pays.

Azdine Ben Yacoub, organisateur bien connu d’événements sportifs et touristiques aussi bien en Tunisie qu’en région parisienne où il réside, convoquait à la veille du lancement de ces jeux une conférence de presse dans un grand hôtel de Tunis. Objet ? L’annonce de la venue, le jour-même, d’une délégation française composée d’une vingtaine de jeunes de la banlieue parisienne non pas pour participer à ces jeux (et pour cause !), mais pour y assister et en «couvrir» différents aspects dans le cadre d’un «stage médias». Cette activité est régulièrement organisée à l’initiative de «Les cités éducatives» et «Quartiers d’été», organismes d’Etat français d’encadrement de la jeunesse «de 0 à 25 ans», plus particulièrement dans les quartiers défavorisés qui accueillent un grand nombre de jeunes issus de l’immigration maghrébine et subsaharienne et dont certains mettaient à cette occasion pour la première fois leurs pieds en terre africaine. Les associations de droit français Activ’Citoyens et l’Association Carthage, fondée et animée par Azdine Ben Yacoub, sont co-organisatrices de l’opération.

Trois jours durant, les stagiaires étaient appelés avec le concours d’une société professionnelle (La Filmerie Production) à alterner des éléments liés à la préparation d’un synopsis et d’un scénario, des moments de tournage sur les différents événements sportifs et des séquences de montage.

Investir dans le rapprochement des hommes

Qu’attendre d’un tel événement ? Ces jeunes auront, certes, bénéficié d’un précieux stage d’initiation ou de perfectionnement dans les techniques de l’audiovisuel sous la houlette de spécialistes de l’image et de la communication. Surtout, dans la diversité de leurs origines et de leur condition actuelle, ils auront gagné en cohésion au sein d’une société française qui, grâce à une politique de la cité intelligemment menée, s’est résolument ouverte à la diversité tout en l’amarrant solidement à une identité nationale renouvelée. Et après ? La destination Tunisie recueillera une gentille promotion à travers la diffusion sur les réseaux sociaux de multiples «capsules» ou de documents de synthèse.

Le plus grand acquis reste cependant l’investissement fait dans le rapprochement des hommes par l’un des acteurs majeurs de cette opération, Azdine Ben Yacoub, qui, dans toutes les initiatives qu’il entreprend des deux côtés de la Méditerranée, déploie toutes les ressources de sa créativité et de son enthousiasme pour faire de chacun des participants aux événements qu’il (co)organise un ami sincère de son partenaire, son porte-étendard dans son pays d’origine. Il le démontre à chacun des événements qui jalonnent son calendrier promotionnel au profit de la Tunisie. En dépit de l’ancienneté de certains d’entre eux (plus de deux décennies pour le semi- marathon de Mellita, à Djerba, ou les 15 ans du marathon des Oasis), ces rendez-vous annuels ne se muent pas en entreprises à vocation lucrative pour rester dans des dimensions humaines, adaptées à l’objectif poursuivi.

Lors de cette conférence de presse, il a parlé aux jeunes et à leurs encadreurs le langage du cœur pour les rendre plus attentifs aux événements au-devant desquels ils allaient et plus sensibles aux intentions de leurs hôtes telles qu’elles se manifesteront dans leurs manières, leurs gestes et leur propos. Et cela est inestimable.

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